Alexandre Désilets, tout sauf éphémère…

Par Emelie Bernier 25 mars 2009
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Alexandre Désilets est un animal étrange qui se mêle de plus en plus à la faune des artistes émergents en musique actuelle. Son rock « indé-planant » posé sur des textes chargés de poésie étonne, tandis que sa voix, instrument à part entière, subjugue. Une présence scénique indéniable, un air androgyne qui sied à sa musique et un penchant marqué pour la mélodie font de lui un artiste unique en son genre.

«J’écris sur de thèmes contemporains, mais pas collé au quotidien. Ce sont des textes philosophico-poétique branchés sur l’actualité », résume-t-il. Plutôt influencé par le rock britannique que par ses pairs québécois, Alexandre Désilets se la joue un brin électro-acoustique, relents de sa formation musicale et de son ancienne vie au sein de Funami. « J’ai beaucoup exploré ma voix, les textures sonores. Avec ça, j’ai essayé de faire quelque chose d’universel qui pourra, je pense, être apprécié même des non-francophones. »

C’est en spectacle que Désilets s’éclate le plus et c’est tant mieux pour nous car il sera sur la scène du Cabaret du Café des artistes ce vendredi en compagnie de ses trois musiciens et complices Jérôme Hébert, multi-instrumentiste rare qui peut triturer en même temps la basse et la guitare (faut voir comment…), Steve Caron, à la batterie et au séquençage et Daniel Baillargeon à la guitare électrique, membre de Sharcut. « Le spectacle, c’est l’énergie de l’album multipliée par deux. C’est rock, c’est un show « rentre-dedand »! Pour l’avoir donné 45 fois depuis juillet, je peux vous dire que les gens tombent de leur chaise! »

Tiendra-t-il sa promesse? À vous de voir, ce vendredi 27 mars dès 20h au Cabaret du Café des artistes, informations et réservations 418-435-0220.

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