Des efforts d'amélioration pour le centre-ville de La Malbaie

18 mars 2009
Temps de lecture :

Le vent semble vouloir tourner au centre-ville de La Malbaie. Si le noyau dur des commerçants a toujours cru au potentiel du secteur, les efforts de la SDC additionnés à ceux d’un investisseur sérieux sont des arguments de plus pour l’éclosion de ce secteur.  
« Il y a un mouvement qui s’amorce pour un réel développement de ce secteur », croit le commerçant Michel Couturier, observant avec optimisme l’arrivée d’un « investisseur sérieux » ainsi que la volonté de certains de ses voisins propriétaires de rénover leur devanture et le projet de la municipalité de revitaliser la forge Riverin.
Investisseur
L’homme d’affaires Curtis Raiche finalise actuellement l’achat de trois bâtiments dans la rue Saint-Étienne et qui sont parmi les immeubles les plus rebutants du centre-ville. Se disant sous le charme du paysage environnant, il a visité plusieurs endroits dans la région avant d’être convaincu par le « potentiel » du secteur. « C’est tellement beau. Je crois que le potentiel de développement de la municipalité doit partir du cœur de la ville, mais il est brisé », de soutenir ce féru d’édifices patrimoniaux. Originaire de Québec et résidant de la grande région de Montréal, M. Raiche dit vouloir « rénover ces bâtiments dans la prochaine année et les rendre intéressants afin d’aider à embellir le centre de la ville et offrir des espaces de location intéressants ». Sérieux dans sa démarche, l’homme a notamment tenu à rencontrer le maire afin de le sensibiliser à sa vision des choses.
Un potentiel auquel s’évertue aussi à croire le chef et copropriétaire du restaurant Vice-versa Éric Bertrand. La Société de développement du centre-ville (SDC), dont il est le président, a d’ailleurs opté pour une vision optimiste au regard des qualités du secteur à développer. « Depuis quatre ans, nous avons réorienté l’organisme dans sa vision et sa gestion du budget. Nous avons ainsi dégagé des sommes et nous sommes devenus un partenaire dans le développement », de souligner M. Bertrand, rappelant que l’organisme contribue pour 15 000 $ au projet de restauration de la forge Riverin piloté par la municipalité. Misant notamment sur « l’embellissement du bien commun », la SDC a fait l’acquisition d’une sculpture pour l’entrée de la rue Saint-Étienne  dont le réaménagement est prévu pour le printemps. Elle entend aussi solliciter la Ville pour différents projets d’embellissement tel que l’enfouissement des fils, la restauration du pavé et l’élargissement des trottoirs. « Il y a une prise de conscience qui se développe dans le secteur. Et la conception des commerçants s’est inversée : ils sont fiers d’être dans le centre-ville », de constater M. Bertrand.
Dans la foulée des optimistes, la municipalité poursuit ses efforts de revitalisation. Trois ans après les débuts du programme avec la fondation Rues principales, le projet d’affichage prévoit cette année sept panneaux de secteurs dont un pour le centre-ville qui aura aussi une nouvelle signalisation de rue. Le règlement d’urbanisme sera aussi modifié afin de réserver les locaux du premier étage aux commerces. « Je souhaite que ces efforts, et notamment notre règlement, aient un effet multiplicateur », de souligner le maire Jean-Luc-Simard.
Enfin, certains pensent que le développement du centre-ville devra inévitablement passer par le réaménagement du boulevard de Comporté. Les plus visionnaires y voient une circulation automobile fluide sur deux voies avec en prime une bande cyclable, des espaces de stationnement et des aménagements paysagés qui transformeraient le coup d’œil du secteur.

Partager cet article