La formation d’une unité régionale de sauvetage nautique est suggérée

Par Dave Kidd 1:44 PM - 13 mai 2024
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Raynald Hawkins a été le premier expert entendu

Le premier expert entendu à l’enquête publique sur le décès des pompiers de Saint-Urbain suggère de former une unité régionale de sauvetage nautique. Raynald Hawkins croit que cette façon de faire s’impose alors que les inondations seront plus fréquentes avec les changements climatiques.

L’homme qui dirige la Société de sauvetage du Québec depuis 30 ans pense que c’est aux MRC de s’impliquer . « On a entendu toutes les responsabilités que tout un chacun a. Mais, quand la situation d’urgence arrive, il faut être prêt là. Le risque que d’autres inondations se produisent existe. À partir de cela, on doit mettre des choses en place », explique-t-il.

Il a aussi plaidé pour une meilleure concertation sur les procédures d’intervention. « On recherchait une embarcation le 1er mai 2023 », a-t-il rappelé dans son témoignage.

Si la MRC de Charlevoix décidait par exemple de se donner cette unité de sauvetage nautique, « les besoins d’équipements et en matière de formation seraient plus importants, a aussi indiqué l’expert . « Je verrais ça à Baie-Saint-Paul, mais les MRC doivent se poser des questions sur qui dispose des effectifs potentiels », dit-il aussi.

Il pense que Régis et Christopher Lavoie « auraient adopté une stratégie différente s’ils avaient été formés par rapport aux risques des inondations. Mais, ça c’est facile de le dire après », a aussi indiqué Raynald Hawkins.

La suggestion de Raynald Hawkings arrive alors qu’une 3e étude sur la mise en commun des services sécurité incendie se réalise sur le territoire de la MRC de Charlevoix.

Il suggérait aussi d’instaurer de l’affichage et des messages informant le grand public de la crue des eaux comme le fait la Sopfeu pour les dangers d’incendie.

Solutions

La coroner a mentionné en ouverture qu’elle s’attend à une semaine « forte en solutions », alors que plusieurs experts seront entendus.

« On va regarder le travail des pompiers et l’aspect de la sécurité civile. Une rivière n’est pas un cours d’eau tranquille. Il peut être sournois. On a une méconnaissance de la lecture d’une rivière. Les courants peuvent emporter des gens. On va aussi regarder les changements climatiques. Les inondations sont présentes et risquent de l’être encore », a indiqué Me Andrée Kronström qui doit aussi fixer une date pour la conclusion de son enquête.

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