Josette Tremblay à la tête de Maison Mère, un choix naturel

Par Jean-Baptiste Levêque 5:00 AM - 4 mai 2024
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Josette Tremblay est comme un poisson dans l’eau à Maison Mère.

C’est une longue histoire qui lie Maison Mère Baie-Saint-Paul à sa nouvelle directrice générale, Josette Tremblay. Les astres se sont alignés pour cette habituée du complexe conventuel qui assurera l’intérim de l’organisme pour 12 mois.

« Je connais le bâtiment par cœur pour y avoir travaillé pendant 20 ans. Mes parents ont travaillé pour les religieuses à l’hôpital, donc j’ai commencé à fréquenter ce lieu, j’avais 3, 4 ans », explique celle qui fut longtemps employée des Petites franciscaines de Marie.

À propos du legs de la communauté religieuse qui a vendu l’immense couvent à la Ville de Baie-Saint-Paul, Josette Tremblay dit connaître aussi « l’essence de ce que les religieuses souhaitent qui demeure présent dans tout ce qu’elles ont fait pour les gens de Charlevoix ».

Il y a deux ans, la gestionnaire avait déjà été approchée par le conseil d’administration de Maison Mère pour le poste de direction. Même intéressée, elle avait alors peu de temps à consacrer à l’organisme. « J’ai terminé mon contrat avec les religieuses en janvier 2024 et donc je suis redevenue disponible sur le marché », confie-t-elle.

Josette Tremblay voit ce nouveau mandat davantage « comme un beau défi, une belle opportunité » que « comme une charge incroyable ». La variété des domaines dans lesquels elle a travaillé est à l’image de celle qui anime les organismes logeant à Maison Mère.

« J’ai œuvré dans différents secteurs dans ma vie : dans le tourisme, dans la vente au détail, dans les organismes comme Greenpeace International. J’ai travaillé en restauration aussi », énumère la détentrice d’une maîtrise en management.

Sur son style de gestion, elle se dit « prête à embarquer dans des beaux projets, mais j’ai aussi une dimension de prudence. On avance quand nos bases sont solides », avance celle qui a dû faire « au moins une dizaine de réorganisations de fond pour suivre la décroissance de la communauté (des Franciscaines) ».

Elle est tout à fait consciente qu’il « y a eu beaucoup de mouvement à Maison Mère, qui mérite pour prendre son tremplin de se stabiliser avec ses employés, se stabiliser avec les locataires en place ».

Josette Tremblay se définit enfin comme « quelqu’un de fidèle, de loyal. Puis habituellement, je vais jusqu’au bout de l’aventure, que ce soit facile ou non. »

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