Baie-Saint-Paul : les grands travaux estimés à 50 M$

Par Dave Kidd 6:00 AM - 27 avril 2024
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Photo Donald Lavoie. Archive

Ceux qui rêvent de voir de grands travaux se réaliser à Baie-Saint-Paul à la suite des inondations de mai 2023 devront faire preuve de patience. Le maire Michel Pilote ne peut donner de date. En revanche, il dit qu’en un an sa ville est plus avancée que dans d’autres endroits qui ont aussi été touchés par des inondations majeures.

Dans une entrevue sur le “un an après”, qui sera publiée mercredi, le maire Michaël Pilote mentionne que « le après, est ce qu’il y a de plus long. Après l’état d’urgence, c’est la gestion des émotions, des finances, des contraintes de l’environnement et des cartes de zones inondables. On gère à travers une panoplie de paramètres qui ne relèvent pas de nous. Tous les jours, il est question des inondations à l’hôtel de ville », affirme le maire.

La question des démolitions n’est pas encore réglée. Des demandes arrivent encore à la Ville. « Tant qu’on ne saura pas combien il y aura de terrains vacants, on ne pourra pas statuer sur la création de parcs et de vente à des voisins avant 2025 », avance le maire. « Ce n’est pas la même décision avec deux terrains qu’avec 25 », note-t-il également.

Jusqu’ici 10 permis de démolition ont été accordés. Il y en a d’autres en analyse dans le moment.

Le politicien voudrait que les choses avancent plus rapidement. Il dit avoir cultivé sa patience au municipal ce qui ne l’empêche pas d’être « tanné » d’attendre. « Ça prend encore plus de patience lorsqu’il est question des paliers supérieurs », a-t-il appris malgré la multiplication de son réseau de contacts dans les 12 derniers mois.

Michaël Pilote mentionne que les résultats préliminaires des études réalisées sur les rivières du Gouffre, du Bras du Nord-ouest et des Mares sont attendus sous peu. « On saura dans quelle section où l’eau passe trop rapidement et ce qui est suggéré pour donner plus d’espace aux cours d’eau », dit-il.

Il apparait assez évident que ce sont au bas mot 50 M$ qui seront nécessaires pour réaliser tout ce qu’il y a à faire.  Le directeur général de la Ville, Gilles Gagnon, lui aussi interrogé en marge de cette catastrophe, admet que « des infrastructures le long des rivières nécessitent des interventions. C’est le moment opportun de les regarder avec honnêteté.  Il y en a qui ne peuvent pas attendre 10 ans. En regardant le portait global,  on est autour de ce chiffre-là », dit-il.

Avant d’en arriver à la réalisation, des études et des plans et devis seront nécessaires. « Après la réception des études complètes sur les rivières, on établira des priorités. Quelle est la première. Combien ça coûte. On la fait. Moi, c’est à ce que j’ai hâte. D’avoir un plan de match clair ce qu’un peu tout le monde a hâte d’avoir aussi », termine-t-il.

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