Gabrielle Cadieux-Gagnon de la Table Agro-touristique de Charlevoix est très enthousiasmée par la nouvelle mouture de la Route des Saveurs. Il est vrai que ce mariage entre les spécialistes du marketing de Tourisme Charlevoix et les producteurs régionaux allait de soi.
La Route des Saveurs initiée par la Table était et est encore une idée géniale. Or, les moyens financiers manquaient pour lui donner un peu plus de goût. « On ne pouvait pas demander mieux pour nos membres que d’être représentés par ce véhicule maintenant propulsé par Tourisme Charlevoix », dit la productrice des Éboulements qui est également membre du comité aviseur.
La notoriété de Charlevoix s’est développée par ses bonnes tables et aussi par ses produits. La relation entre le producteur et le consommateur est devenue très forte. La phrase de l’humoriste Yvon Deschamps résume assez bien cette tendance : « on veut pas juste le sawouère, on veut le wouère ».
Le transfert de la gestion de la Route des Saveurs à Tourisme Charlevoix est un mariage naturel, soutient Gabrielle Cadieux-Gagnon. « On a la meilleure association touristique au Québec. Michele Moffet (directrice générale adjointe et du marketing) est une perle. Je ne vois pas comment cela aurait pu mal virer. L’image de la Route est aussi modernisée. Des producteurs, artisans et transformateurs devront s’ajuster avec cette modernisation. À long terme, ce sera positif. C’est une grande évolution », dit-elle aussi.
« La perle » avait reçu de bons commentaires dans les minutes qui ont suivi le dévoilement de la nouvelle image de marque. « Les gens sont derrière nous. On veut donner un souffle à la marque pour l’été. On veut qu’elle rayonne sur le territoire », a commenté Michèle Moffet.
Elle ajoute « qu’on a la chance d’avoir un véhicule dans la région. Il faut s’en servir comme avantage concurrentiel. Souvent la problématique était la multiplication des marques alors que tout le monde veut être vu. Ici, on a la chance de pouvoir travailler avec près de 100 acteurs concernés et d’avoir un véhicule. Si on travaille tous dans la même direction, on sera impossible à suivre », termine-t-elle.
Les autres destinations touristiques se démarquent. La nouvelle image de marque arrive à point nommé alors que les régions rivalisent d’imagination pour attirer les touristes.
« C’est aussi une belle tape dans le dos soulignant que l’industrie touristique a besoin de nous dans son écosystème. L’agroalimentaire joue également un rôle important dans l’économie de la région. Le savoir-faire d’ici, l’histoire derrière plusieurs entreprises, les nouvelles qui choisissent de s’implanter ici, les productions de petite taille pour des produits distinctifs sont des éléments propres à Charlevoix », ajoute la propriétaire de la Ferme Éboulemontaise.
