Flexipreneures : la SADC est là pour vous

Par Dave Kidd 12:54 PM - 12 avril 2024
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Les dirigeants de la SADC et du programme Flexiprêt ont dévoilé les grandes lignes de la mesure. Photo JVézina photographe

La SADC Charlevoix, Côte-de-Beaupré, Île d’Orléans (SADC) instaure le Flexiprêt à sa gamme de mesures. Un outil qui s’adresse aux femmes qui recherchent de l’accompagnement et du financement adaptés pour leur projet d’entreprise.

Flexiprêt tire son nom de flexipreneur, terme créé par la SADC Shawinigan. Il décrit une personne qui mène des activités entrepreneuriales à temps partiel tout en jonglant avec une autre occupation. Le terme a été inspiré par les données d’une étude de la SADC qui démontrait que les femmes ne se reconnaissaient pas dans la définition typique du terme entrepreneur au Québec.

Cela étant dit, Flexipret est très souple. La demande s’effectue en ligne pour des services ou de l’information bénéficiera d’un traitement allégé et accéléré, dit la SADC. Un comité de trois personnes analysera les demandes. Un nombre de personnes qui rend la gestion des demandes plus souple.

Le programme ne se limite pas à des secteurs en particulier. Toutefois, l’hébergement locatif n’est pas un secteur privilégié. Cependant, une femme qui gérerait des logements par exemple pourrait être aidée pour le développement d’une autre entreprise.

Du financement allant jusqu’à 25 000$ par prêt et au plus 50 000$ par projet sera disponible. Ce financement est assorti d’un congé d’intérêt de 2 ans, sur un terme d’au plus 5 ans. « Dans le contexte actuel, c’est très intéressant », souligne Marilyn Tremblay, directrice adjointe 200 000$ sont disponibles sur le territoire de la SADC de notre région.

Gabrielle Coulombe, de l’entreprise agricole Aux Monts Fleuris, à Notre-Dame-des-Monts, a témoigné de l’aide reçue par l’entremise de Flexiprêt. « L’aspect allégé de la demande a été apprécié. Ç’a aidé et permis de se lancer dans un rythme à échelle humaine. Des passions et projets en parallèle d’un emploi peuvent se réaliser », dit-elle.

« Flexiprêt pavera ainsi la voie à une meilleure viabilité des entreprises détenues par des femmes, ce qui créera en retour croissance, innovation et productivité, procurant ainsi des avantages économiques et sociaux. Tout au long de ce projet, des données quantitatives et qualitatives seront cumulées, afin d’établir des constats et des recommandations pour faire lever les obstacles rencontrés par les flexipreneures tout au long de leur parcours entrepreneurial », ajoute Marilyn Tremblay.

Il s’agit d’un projet pilote pour l’année 2024-25. « On comble un trou de service. On voudrait que ça devienne permanent », mentionne également Marilyn Tremblay. « C’est un engagement ferme pour répondre à des besoins spécifiques », ajoute le directeur général de la SADC, André Simard,  Il estime que la mesure assurera « une meilleure viabilité des entreprises détenues par des femmes ».

Le gouvernement du Canada a injecté 1,5 M$ dans le cadre du projet d’expérimentation Flexiprêt. La SADC de Charlevoix a déjà aidé des flexipreneures.

La SADC souligne que le flexipreneuriat est un phénomène en croissance au Québec, et a connu une plus forte augmentation chez les femmes au cours des dernières années. Selon les plus récentes données du Global Entrepreneurship Monitoring, 72,3 % des entrepreneurs émergents au Québec œuvrent à temps partiel.

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