Procès d’Éric Levasseur : la Couronne débute la présentation de la seconde enquête

Par Dave Kidd 5:51 PM - 13 février 2024
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Le palais de justice de La Malbaie.

Au procès d’Éric Levasseur, accusé de meurtre, la Couronne a amorcé la présentation de la seconde enquête avec les témoignages d’un technicien en scène de crime et d’un sergent-détective des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec.

L’agent Marco Cloutier a présenté plus de 355 photos au jury. Les clichés montrent l’étendue de son travail au 39, rue Principale à Notre-Dame-des-Monts le 26 mars 2021.

Le policier qui cumule près de 40 d’ans dans la police, dont presque 25 au service d’identité judiciaire, a photographié sous tous les angles le terrain, la résidence et le véhicule.

Marco Cloutier a aussi expliqué comment étaient déterminés les saisis d’objets. Il a aussi raconté que des tests hématiques et d’autres avec l’aide du « Blue Star » , produit utilisé pour retrouver des taches de sang sur une scène, ont été effectués.

Son album de photos montrait aussi des angles de tir possibles. Ils ont été établis à l’aide de ce que le policier a appelé des « baguettes de tir ».

Le technicien a également précisé que parmi les objets saisis, il y a trois cartouches de calibre 12, dont une « slug ».

En contre-interrogatoire, il n’a pas spéculé sur le déplacement ou l’ajout de certains objets entre les événements du 18 mars et son travail effectué une semaine plus tard alors que l’avocate de la défense lui demandait si justement cela était possible.

Le sergent-détective, Steeve Girard, a raconté son travail à l’aide d’un document expliquant la chaîne de possession et les exbibits d’une enquête policière. 

« Ce sont des infirmations avec la balistique qui ont amené l’ouverture d‘une enquête pour un homicide », a déclaré le policier qui est aussi chef d’équipe dans une des unités des crimes contre la personne ».

Il a raconté avoir saisi la douille de calibre 12 saisie sur le terrain de la résidence le 26 mars. Il avait d’ailleurs la douille avec lui et il l’a montré aux membres du jury avant de la déposer à la cour.

Me Marie-Hélène Giroux a questionné le sergent-détective a sujet de cette douille en lui suggérant « qu’il ne pouvait pas dire qui l’avait mis là ».

Le procès reprendra mercredi matin 9h.

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