La deuxième semaine du procès d’Éric Levasseur , accusé du meurtre au second degré de sa conjointe, s’est amorcée avec le témoignage d’un technicien en scène de crime de la Sûreté du Québec.
L’agent Marco Cloutier s’est présenté à la barre avec un volumineux album de photos et des plans des la résidence de Notre-Dame-des-Monts.
Le policier a présenté une cinquantaine de photos avant que le procès soit ajourné à la demande de l’avocate Me Marie-Hélène Giroux. « Les agents du Service correctionnel m’informent que mon client ne va pas bien », a-t-elle déclaré au juge. C’est ce qui a conduit à la suspension pour l’heure du midi.
Avant le policier Cloutier, une intervenante psychosociale d’un refuge de la région de Valleyfield était venue raconter sa rencontre avec Éric Levasseur remontant au 23 mars 2021. Karine Hamel a notamment relaté « qu’il était agité et parlait beaucoup. Il avait un comportement passif agressif », a-t-elle rapporté.
L’accusé a parlé du décès de sa femme « sans élaborer et il n’avait pas d’émotion », a-t-elle ajouté. L’intervenante a aussi déclaré qu’Éric Levasseur avait un « comportement de séduction » envers elle en lui « faisant de clins d’œil. Il voulait s’en venir avec moi lorsque j’ai fini mon quart de travail. J’étais mal à l’aise », a continué l’intervenante.
En contre-interrogatoire, Me Marie-Hélène Giroux a suggéré à l’intervenante que son client « était envahissant en raison de son besoin de parler ».
Le procès reprend à 14h.
