Baie-Saint-Paul émettra le permis de démolition pour le Gîte au Clocheton

Par Lisianne Tremblay 8:18 PM - 12 février 2024
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Le conseil municipal de Baie-Saint-Paul accepte d’émettre le permis de démolition pour le Gîte au Clocheton. Photo archives

Le conseil municipal de Baie-Saint-Paul a pris la décision d’émettre le permis de démolition pour le Gîte au Clocheton, situé au 50 rue Saint-Joseph.

« Des travaux de près d’un million seraient nécessaires pour restaurer ce bâtiment. Bien qu’il y ait une aide financière qui serait accordée, on demeure réaliste. On s’est donné plusieurs possibilités c’est pourquoi nous avons pris plusieurs mois pour prendre notre décision. La maison a été mis en vente par la propriétaire. Nous avons essayé toutes les possibilités. C’est une décision réfléchie, mais on ne le fait pas de gaieté de coeur. Chaque dossier est pris au cas par cas », soutient le maire Michaël Pilote.

C’est un grand soulagement pour la propriétaire.

« Que dire après tous ces mois dans le néant et l’insécurité. Tant de rencontres avec les élus, les fonctionnaires et les représentants du ministère de la Sécurité publique afin de me faire comprendre. Les élus ont pris une décision sensée. L’allocation de départ me permettra d’avoir une retraite. Ce n’est pas de gaieté de coeur que je la verrai se faire démolir. Ceux qui se sont opposés à sa démolition pourraient se réunir pour l’acheter. Mes pensées vont aussi aux autres sinistrés de la rue », commente la propriétaire Johanne Robin avec émotion.

Les citoyens étaient nombreux pour entendre la décision concernant le 50 rue Saint-Joseph.

La MRC de Charlevoix devra à son tour étudier la demande de démolition pour cette maison patrimoniale de valeur supérieure. Elle disposera d’un maximum de 90 jours pour donner son avis.

«Nous avons eu d’autres discussions, aujourd’hui on serait content s’il y avait un autre scénario et que l’on puisse conserver la maison », ajoute M. Pilote.

Le comité de démolition de la Ville avait refusé d’émettre le permis le 14 novembre en raison de la valeur supérieure de la bâtisse du 50, rue Saint-Joseph. La propriétaire Johanne Robin avait contesté la décision du comité puisqu’elle ne pouvait plus y exploiter son commerce.

En janvier, la décision avait été à nouveau reporté en raison des discussions, qui se poursuivaient avec le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe.

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