Des ambulances attendent après le ministère de la Cybersécurité depuis six mois

Par Dave Kidd 5:57 PM - 9 février 2024
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Il y a peut-être des « fax » au ministère de la Cybersécurité et du Numérique. Cela pourrait être la raison expliquant pourquoi quatre ambulances flambant neuves destinées à notre région attendent depuis septembre l’installation de radios avant d’entrer en service.

Ces véhicules, la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec en a bien besoin. Pas plus tard qu’hier (jeudi), un véhicule n’a jamais été en mesure de se rendre sur un appel de priorité 0.  Un ennui mécanique a paralysé l’ambulance partie de La Malbaie pour Baie-Sainte-Catherine. Une autre a été mobilisée ce qui a entraîné un délai dans l’intervention.

Les ambulances dorment dans un garage depuis le mois de septembre. Elles attendent simplement qu’un technicien vienne installer les appareils du système RENIR. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

Ce système permet aux paramédics de communiquer entre eux et avec leur centre de répartition des appels notamment.

C’est cet appareil qui manque pour que les ambulances puissent prendre la route. Sur la photo du haut, les écrans sont des composants d’un autre système utilisé pour la répartition des véhicules.

On a appris de différentes sources bien informées que la CTAQ a déjà interpellé le CIUSSS pour ses véhicules neufs. Le CUISSS en a parlé avec le ministère de la Santé et des Services sociaux. Tout cela remonte à l’automne. Six mois plus tard, rien n’a été encore fait. En date du 9 février, les radios n’étaient toujours pas installées.

Pour revenir à la soirée de jeudi, la situation de la couverture ambulancière est devenue tendue. Trois transferts non urgents vers des établissements de santé de Québec ont été demandés par le Centre communication santé des Capitales. Donc, trois ambulances en moins sur notre territoire.

En plus, il faut savoir que les véhicules de remplacement sont sur la route. Le service peut toujours se dépanner temporairement avec sa maison mère de Québec. Mais à Québec, la flotte de véhicules a également sa limite.

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