L’INRS choisit Maison Mère

Par Jean-Baptiste Levêque 5:00 AM - 2 février 2024
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Maison Mère est actuellement dans la mire de l'INRS pour l'implantation de son nouveau centre de recherche. Photo Maison Mère BSP

L’Institut national de recherche scientifique vise d’établir à Maison Mère Baie-Saint-Paul son futur Centre de recherche pour des ruralités durables. Le feu vert du gouvernement pour la mise en œuvre du projet est attendu pour le printemps 2024.

L’option du site de l’ancien hôpital de la ville, également considérée, a finalement été écartée par le CIUSSS lui-même. « Les professionnels mandatés par l’INRS concentrent leur analyse sur le site de Maison Mère, autant le terrain que le bâtiment », précise Gabrielle Leblanc, agente de recherche sur le projet.

La forme du centre pourrait mener à la construction d’un bâtiment neuf, à une requalification d’une partie du bâtiment déjà existant ou à un mélange des deux. « Mais après ça il y a des impératifs très pragmatiques, matériels. Si on a besoin de faire des laboratoires de microscopie ou des labos plus lourds, ça va être quand même complexe si on est dans la reconversion », ajoute Émilie-Jade Poliquin, responsable du projet à l’INRS.

Même si l’intégration du centre de recherche dans son milieu occupe la majeure partie du travail de ce duo en charge du projet, les deux collègues surveillent aussi de près l’enjeu du logement pour les futurs travailleurs et étudiants. Toutes les options sont à considérer, entre autres la construction d’une résidence universitaire.

Intégré au réseau de l’Université du Québec, l’INRS pourrait compter sur sa société immobilière pour développer un tel projet. « Il y a des formules très innovatrices qui se développent dans la région, comme des coopératives qui ne sont pas individuelles, mais institutionnelles », souligne aussi Émilie-Jade Poliquin.

Émilie-Jade Poliquin et Gabrielle Leblanc, respectivement responsable de projet et agente de recherche pour le Centre de recherche pour des ruralités durables.

Ces considérations font partie du plan de mise en œuvre du centre de recherche sur lequel planche actuellement l’équipe de l’INRS, en attendant la réponse du gouvernement du Québec sur le financement du projet, prévue au printemps prochain.

À savoir si le projet sera soutenu à la hauteur de ses ambitions, le duo répond qu’on « ne peut pas dire que c’est sûr à 100 % », mais qu’il « a suscité suffisamment d’intérêt pour avoir des sommes quand même assez conséquentes (pour son développement). C’est très rare d’avoir autant d’appui. », soulignent-elles.