L’automasseur LUCAS en renfort aux paramédics de Charlevoix

Par Dave Kidd 11:33 AM - 31 janvier 2024
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Les superviseurs Dominic Marcotte et Maïté Tanguay de la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec

Depuis lundi, la chaîne de survie compte un maillon de plus : LUCAS. C’est un système d’automasseur cardiaque.

L’appareil aidera les paramédics de la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec durant les manœuvres de réanimation en leur permettant de gagner en efficacité lors des interventions en cas d’arrêt cardiaque.

LUCAS est facile à utiliser pour les professionnels du préhospitalier. Il s’installe dans le temps de le dire. L’appareil est calibré pour effectuer de 100 à 120 compressions à la minute. C’est le superviseur qui l’installera pendant que les paramédics seront déjà en train de faire les manœuvres.

Daisy Simard et Dominic Marcotte ont fait une démonstration.

« Il y a des bénéfices pour le patient et les paramédics », a expliqué le superviseur Dominic Marcotte qui a participé à une démonstration pour les médias.

Il mentionne aussi que LUCAS fera une grande différence alors que parfois le trajet séparant le patient de l’hôpital le plus proche est relativement long. « Se tenir à une main dans le véhicule et continuer le massage cardiaque ce n’était pas évident du tout . Dans un escalier c’est très compliqué aussi», précise le superviseur. «LUCAS nous permet de nous concentrer sur les voies respiratoires », ajoute-t-il.

Les paramédics de Québec utilisent cet appareil depuis 4 ans. « Les données sont probantes. C’est l’introduction de la supervision dans Charlevoix qui donne maintenant accès à cette innovation », a enchaîné Dominic Marcotte.

Le directeur régional de la CTAQ, Frédéric Guérin était présent pour l’activité à l’intention des médias.

Des membres du personnel des hôpitaux de La Malbaie et de Baie-Saint-Paul ont aussi eu droit à une présentation de l’appareil qui coûte 35 000$.

Dans le moment, un seul appareil est à la disposition des paramédics. Il est dans le véhicule du superviseur qui devient la 3e personne à intervenir sur les arrêts cardiorespiratoires.

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