Première semaine de votes du front commun: les membres approuvent l’entente

Par Lia Lévesque, La Presse Canadienne 2:30 PM - 19 janvier 2024
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Les travailleurs de la santé et des services sociaux du Québec font grève devant l’hôpital du CHUM à Montréal, le mardi 21 novembre 2023. Photo THE CANADIAN PRESS/Christinne Muschi

Après une première semaine d’assemblées des syndicats membres du front commun, les syndiqués qui se sont prononcés ont entériné l’entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec.

Mais on en est seulement à une semaine sur cinq dans cette vaste consultation de 420 000 travailleurs dans la santé et l’éducation, à la CSQ, à la CSN, à la FTQ et à l’APTS.

De plus, l’entente intersectorielle, soit celle sur les augmentations de salaires, obtient un appui plus marqué que l’entente sectorielle, qui traite des conditions de travail, du moins chez les syndicats qui tiennent deux votes distincts à ce sujet.

Dans la santé, l’appui se maintient à l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS). 

Au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, où travaillent 1700 membres, l’appui atteint 82 %. Dans les Laurentides, un syndicat de 4300 membres a livré un appui de 77 %. Au CHU de Québec-Université Laval, un syndicat de 2000 membres, l’appui atteint 78 %. L’appui est toutefois moindre au syndicat de l’APTS de Lanaudière, qui a 3400 membres: 67 %.

À la FTQ, en santé, le Syndicat québécois des employés de service (SQEES) ne rapportait vendredi que deux votes affichant un appui dans les 70 %; les autres sont au-dessus de 80 %.

L’imposante Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN, n’a toutefois pas encore livré ses résultats, ni le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ.

La Fédération de la santé, affiliée à la CSQ, a fait savoir qu’elle ne soumettrait pas l’entente sectorielle au vote de ses membres, parce qu’elle en est insatisfaite. Elle ne compte toutefois que 5000 membres; il s’agit d’infirmières. D’ailleurs, la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), qui ne fait pas partie du front commun, et qui représente plus de 90 % des infirmières, n’a toujours pas conclu d’entente avec Québec — signe que le dossier des infirmières n’est toujours pas réglé.

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