Chemin Saint-Laurent : l’érosion étudiée

Par Dave Kidd 5:00 AM - 15 janvier 2024
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Les études en cours sur les rivières du Gouffre, du Bras du Nord-Ouest et des Mares, à la suite des inondations de mai 2023, pourraient bien aider la Ville de Baie-Saint-Paul à intervenir le long du chemin Saint-Laurent ou l’érosion continue de gruger du terrain.

Uniquement l’an passé, environ 3 mètres de terrain sont partis. Ce terrain communément appelé le « champ de framboises », peut désormais être inclus dans une étude. Le secteur est bien documenté par la direction de la sécurité publique, mais il n’a jamais été étudié formellement faute d’aide financière.

Depuis peu, la problématique d’érosion est acceptée dans Le Programme de résilience et d’adaptation face aux inondations.

Le directeur général de la Ville de Baie-Saint-Paul, Gilles Gagnon, confirme que ce secteur est compris dans les travaux en cours. « Les études aident à comprendre les rivières et indiqueront les mesures à prendre », dit-il.

Le terrain se mine autant par le haut que par le bas. Il est encore assez loin de la route, mais à coup de 3 mètres par année il finira bien par rejoindre le chemin avant longtemps.

Le directeur général de Baie-Saint-Paul affiche de l’optimisme quant aux prochaines étapes qui suivront les études des rivières.  Gilles Gagnon attend un rapport dans les prochains mois et pense même que « les premières interventions sur les cours d’eau pourraient se faire cet été. Il faut savoir où l’on s’en va », dit-il.

Il mentionne que la Ville est maitre d’œuvre des études et que les firmes retenues sont « proactives ».

Au moment de faire cette entrevue, le DG de Baie-Saint-Paul n’avait pas encore reçu d’informations préliminaires sur les études et de ce qui pourraient être suggéré. Toutefois, il estime que le dragage de certaines portions de rivières, notamment où passe un pont, sera nécessaire. « Ça s’est vu et fait ailleurs », dit-il.

Une fois les études déposées et les mesures connues, il restera la partie majeure du dossier : le financement des interventions. Québec sera sollicité pour des dizaines de millions de $. C’est à ce moment que l’on verra si  les promesses des ministres qui sont passés après les événements du 1er mai vont se concrétiser.