Les entreprises touristiques devront s’adapter aux hivers plus tardifs

Par Lisianne Tremblay 7:00 AM - 9 janvier 2024
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Plusieurs activités ne sont toujours pas accessibles, dont le sentier de glace à Baie-Saint-Paul.

Dans Charlevoix comme ailleurs au Québec, le manque de neige a fait en sorte d’attirer moins de touristes que l’an dernier durant le temps des Fêtes. Le directeur général de Tourisme Charlevoix croit « qu’avec les changements climatiques, il faudra que les entreprises pensent en dehors de la boîte pour développer des activités, qui ne dépendent pas des aléas de Dame Nature ».

« On le constate que cela requiert des adaptations, ce n’est pas la première fois qu’il y a très peu de neige en début de saison. Nous avons besoin de diversifier l’offre. Le temps des Fêtes a été moins bon que l’an dernier pour des entreprises de l’hébergement et celles du plein air, qui ne fonctionnaient pas à 100%, avant c’était une des meilleures périodes. C’est dommage parce qu’il n’y a pas d’équivalent où les gens ont du temps durant deux semaines. On verra avec la semaine de relâche et Pâques, mais les congés durent moins longtemps », commente Mitchell Dion.

Le mois de décembre a été moins achalandé cependant la saison pourrait se terminer plus tard au printemps. « Avec notre planification stratégique, on est capable de voir les prévisions pour les prochaines années et on constate que les hivers seront de plus en plus tardifs. La saison pourrait toutefois s’étaler jusqu’en avril. C’est aussi ce que l’on voit en été alors que les touristes arrivent de façon plus tardive en juillet, mais que les mois de septembre et octobre sont très bons », constate le DG.

La tempête qui devrait commencer en fin de journée sera importante pour la région et aussi pour les amateurs de motoneige. L’an dernier, la saison avait aussi commencée vers le 15 janvier.

« La motoneige c’est intéressant comme industrie pour nous. On sait qu’en hiver le taux d’occupation est moins important qu’en été. Donc, on espère que la tempête pourra nous permettre d’avoir davantage de touristes », conclut M. Dion.

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