2023 : la meilleure année du Fairmont Le Manoir Richelieu

Par Dave Kidd 5:00 AM - 9 janvier 2024
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Karim Ikrimah, directeur général et Marion Dukiel, spécialiste relations publiques et marketing digital, du Fairmont le Manoir Richelieu, ont échangé avec le Charlevoisien en début de semaine

Fairmont Le Manoir Richelieu vient de connaître la meilleure année de son histoire avec un taux d’occupation de 64 %. C’est seulement deux points de moins que l’année 2018 alors que le G7 s’est tenu dans les murs du vénérable hôtel de La Malbaie.

« Quelle année! C’est la meilleure », lance le directeur général, Karim Ikrimah. « 64 %, on n’a jamais vu ça. Je place l’année du G7 dans une bulle spéciale », poursuit-il.

La notoriété de l’établissement n’est plus à faire, mais le remplir ne se fait quand même pas en claquant des doigts. « Les groupes et les joueurs du Casino de Charlevoix en basse saison ont fait la différence », explique le DG en précisant que « le taux d’occupation du mois de novembre a atteint 72 % ».

Le mariage avec Loto-Québec pour la gestion du complexe hôtel et casino n’est pas étranger à la performance de la dernière année. « Nous sommes en parfaite symbiose. Qui est le boss? Celui qui sort la meilleure idée durant le meeting », répond Karim Ikrimah en riant. « Nous sommes chanceux – sans jeu de mots – d’avoir ce partenaire », dit-il également.

Plusieurs l’ont remarqué, le prix d’une chambre au château de La Malbaie a connu une augmentation. Une chambre à 169 $ appartient à une époque révolue. « On le méritait. On offre de la qualité dans une institution québécoise bonifiée d’un savoir-faire charlevoisien. Il devenait normal d’équilibrer les prix », dit aussi le directeur général, en ajoutant que « l’inflation touche aussi l’hôtellerie ».

Sur le plan financier, on peut penser que le cap du 64 % est le chiffre magique qui permet aux propriétaires de mieux respirer. Pour investir dans les activités comme l’hôtel l’a fait, il est important
d’avoir des états financiers à l’encre noire.

L’année record qui vient de se terminer a aussi été marquée par ce qui semble être la fin de la crise des ressources humaines pour l’établissement.

« On profite encore du buzz des régions et l’immigration aide aussi. La question du logement surpasse maintenant celle des employés. Il faut offrir des conditions de vie qui donnent le goût de demeurer ici à long terme. L’hôtel et la chaine offrent des opportunités, mais un ensemble de facteurs est considéré quand vient le moment de choisir l’endroit où s’installer », analyse Karim Ikrimah.

Les employés de l’hôtel de 405 chambres semblent beaucoup se plaire dans l’établissement. Un sondage réalisé établit à 8,2/10 leur taux de satisfaction. La note était de 8/10 en 2023.

Le directeur général du Fairmont Le Manoir Richelieu n’a pas de chiffre en tête pour l’année qui vient de commencer. « Le grand objectif est d’être les meilleurs. On va suivre l’héritage de Jean-Jacques (Etcheberrigaray, l’ancien DG) sur l’approche avec les collègues et des résultats concrets », termine Karim Ikrimah.

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