De passage à La Malbaie, le chef du Bloc Québécois a offert son soutien à la Ville dans sa contestation de la construction de la tour de télécommunications de Radio Mini-Page sur le rang Sainte-Mathilde. Yves-François Blanchet en fait un enjeu national.
Cette problématique n’est donc pas seulement locale aux yeux du chef. « C’est un enjeu qui est grave. Cela peut créer un précédent où d’autres promoteurs pourraient s’engager dans un processus similaire, au mépris des règles », a-t-il fait valoir lors d’une conférence de presse tenue ce matin à l’hôtel de ville.
M. Blanchet rappelle que dans ce dossier, « les règles ne semblent pas avoir été respectées. La démonstration d’un besoin n’a pas été faite ni montrée à qui que ce soit, ce qui est une étape préalable à la construction. Il doit aussi y avoir des consultations. L’un et l’autre ne sont pas conformes aux règles. »
Le chef dénonce également le manque de pouvoir de ce qu’il appelle les gouvernements de proximité, soit les municipalités. « À aucun moment, le gouvernement de proximité n’a la capacité légale de faire obstacle au projet. Si le ministre dit « c’est correct », c’est un manque de considération pour la municipalité », mentionne-t-il.
Sa collègue Caroline Desbiens, députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, a déjà interpelé deux fois le ministre responsable du dossier, François-Philippe Champagne, qui lui a affirmé qu’il demandera « un compte-rendu ».
Devant une douzaine de citoyens présents à l’hôtel de ville, Yves-François Blanchet a confirmé qu’il interviendra également auprès du ministre. « Il y a un à priori favorable aux promoteurs dans la culture du gouvernement fédéral. Il n’y a pas de compromis possible. La tour ne peut pas être là. Il n’y a pas d’alternative à ça », a-t-il martelé.
