Facultés affaiblies: opérations policières concertées présentement en cours au Québec

Par La Presse Canadienne 8:52 AM - 25 décembre 2023
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Les services de police du Québec rappellent qu’une opération nationale concertée cible jusqu'au 2 janvier prochain la conduite d'un véhicule avec les facultés affaiblies par l'alcool ou la drogue. La Presse Canadienne/Adrian Wyld

Les services de police du Québec rappellent qu’une opération nationale concertée cible jusqu’au 2 janvier prochain la conduite d’un véhicule avec les facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue.

Les interventions policières qui sont menées en collaboration avec les contrôleurs routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) se traduisent par des dépistages qui pourraient être réalisés dans les points de contrôle.

En parallèle à cette opération, une campagne de sensibilisation est déployée, notamment sur les différentes plateformes de médias sociaux des organisations policières. Cette campagne vise à rappeler aux conducteurs les conséquences de conduire avec les capacités affaiblies.

La SAAQ tient jusqu’au 11 janvier une campagne de sensibilisation sous le thème “Lorsqu’on boit, on ne conduit pas”. Cette campagne vise à rappeler qu’il est risqué de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool, même en petite quantité.

Les autorités signalent que lorsqu’on boit, il vaut mieux de prévoir une solution de rechange pour un retour sécuritaire, comme que le recours à un conducteur désigné, au taxi, au transport en commun, à un service de raccompagnement ou à l’hospitalité d’un proche.

La Sûreté du Québec (SQ) rapporte qu’entre 2017 et 2021, en moyenne, l’alcool était en cause dans 25 % des collisions mortelles et dans 15 % des collisions avec blessés graves. Pour sa part, la SAAQ ajoute que 43 % des conducteurs âgés de 16 à 24 ans qui ont perdu la vie dans un accident survenu au Québec de 2013 à 2017 avaient de l’alcool dans le sang. Et près d’une infraction sur cinq liée à l’alcool en 2017 a été commise par des conducteurs âgés de 16 à 24 ans même s’ils ne représentaient que 8 % des titulaires de permis de conduire au Québec.

La police rappelle que seul le temps permet de dissiper les effets liés à la consommation d’alcool ou de drogues. De plus, la pratique consistant à estimer son propre taux d’alcoolémie avant de prendre le volant présente des risques importants et est conséquemment à proscrire. 

Et la police insiste: l’effet d’une seule consommation ne doit en aucun cas être sous-estimé.