Une hausse importante du budget entraînée par la gestion des matières résiduelles

Les quotes-parts connaissent une hausse de 4, 2 % par rapport à l’an dernier. À lui seul, le budget des matières résiduelles de la MRC de Charlevoix subit une augmentation de 31 %, avec une hausse de 1 162 516 $. Il passe de 3 732 146 $ à 4 894 662 $.

Cette hausse s’explique par plusieurs renouvellements de contrats, dont celui pour la collecte des matières résiduelles avec l’entreprise Matrec, qui subit une augmentation de 391 087 $. La MRC devait également renouveler son contrat pour l’enfouissement des déchets avec Gesterra pour cinq ans. Ce dernier coûte aussi plus cher avec une hausse de 145 423 $.

La construction du centre de transfert des déchets à Saint-Placide représente un investissement de 1,5 M$. De plus, les coûts de gestion du nouveau centre de transfert des déchets de 181 394 $ sont aussi inclus.

Pour ce secteur, les hausses sont variables d’une municipalité à l’autre. Les plus importantes augmentations sont à Petite-Rivière-Saint-François (60,7 %) et aux Éboulements ( 41,4 %).

Quant aux quotes-parts, Baie-Saint-Paul voit la sienne diminuer de 21 539 $.

« Sa proportion de la richesse foncière uniformisée globale diminue, elle passe de 50 à 45 %. C’est ce qui explique la baisse de quote-part », soutient le préfet Pierre Tremblay.

C’est une bonne nouvelle pour le maire de Baie-Saint-Paul. « L’augmentation de la RFU de Petite-Rivière-Saint-François est importante. On est à l’aise avec ça. Cependant, nous avons plusieurs constructions, qui ne sont pas inclus dans le rôle d’évaluation, dont la nouvelle clinique et les différents développements immobiliers », explique Michaël Pilote.

Le nombre plus important de résidences, dont près de 100 constructions à Petite-Rivière-Saint-François entraîne également une hausse du volume estimé des matières à collecter, transborder, recycler, enfouir ou valoriser.

«Nous allons pas nécessairement augmenter nos taxes, mais il est trop tôt pour le dire. Nous avons une première rencontre avec le conseil municipal en fin de semaine. La répartition des quote-part se fait en fonction de la richesse foncière. C’est une bonne nouvelle pour la MRC et on constate que la croissance profite à tout le monde. Oui cela nous coûte plus cher, mais nous avons plus de revenus. L’ajout des 100 maisons fait augmenter la facture pour la gestion des matières résiduelles. La facture est refilée aux gens sous le principe de l’utilisateur-payeur », souligne le maire Jean-Guy Bouchard.

Le budget de la MRC passe de 11 170 895 à 13 122 041 $. Le coût moyen par unité d’habitation s’élève pour sa part à 207 $ alors qu’il était de 153 $ l’an dernier.