Bilan annuel de la DPJ : baisse des signalements traités et retenus dans Charlevoix

Par Lisianne Tremblay 4:21 PM - 13 juin 2023
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Le bilan annuel de la DPJ du CIUSSS de la Capitale-Nationale et du CISSS de Chaudière Appalaches ont été présenté aujourd’hui.

Un total de 395 signalements ont été traités dans la région de Charlevoix comparativement à 455 l’an dernier selon le bilan annuel de la DPJ.

Pour les signalements retenus, on constate également une diminution de 36 avec 114 signalements. Cette baisse est une bonne nouvelle pour le DG même s’il demeure préoccupé lorsqu’il y a une diminution.

 « On doit toujours rester proche de nos partenaires avec qui nous travaillons davantage en amont. On souhaite que tout le monde en fasse un peu plus pour que nous la DPJ intervenions en dernier recours. Cela vaut la peine de poser un petit geste de plus si on voit une situation qui n’est pas normale. On doit essayer d’en parler aux parents si c’est possible de le faire. On essaie d’augmenter la responsabilité sociale des citoyens », explique Patrick Corriveau, directeur de la protection de la jeunesse du CIUSSS de la Capitale-Nationale.

Les trois principales raisons pour les signalements dans Charlevoix sont les abus physiques (25,1 %), les mauvais traitements psychologiques (17,2 %) et les risques sérieux de négligence (16,5 %).

En ce qui concerne les familles d’accueil, tel que mentionné le 30 mai, 80 enfants sont en attente dans Charlevoix, Portneuf et Québec.

« On fait des campagnes dans les médias afin de recruter des familles d’accueil. Pour Charlevoix, on a un enjeu de recrutement pour les 0-5 ans, les 5 à 12 ans et les 13 à 18 ans. Comme il n’y a pas de centre de réadaptation, on doit se tourner vers les milieux familiaux. Lorsqu’on n’en trouve pas dans la région, les enfants doivent être transférés à Québec. On tente d’éviter cette situation puisqu’ils se sentent déracinés de leur milieu », précise M. Corriveau.

Cependant, la DPJ réussi à privilégier le milieu familial puisque 61,6% des enfants pris en charge par la DPJ de la Capitale-Nationale sont demeurés dans leur milieu familial.

Le recrutement de la main-d’œuvre demeure un défi pour l’organisation. Des étudiants sont d’ailleurs recrutés à mi-parcours afin d’accompagner les employés. « Cela permet aux étudiants de voir le travail effectué et de leur donner envie de venir travailler auprès de la clientèle jeunesse. Dans Charlevoix, on touche du bois, cela se passe bien. On a un beau noyau d’employés qui s’est installé. À Québec cela reste un défi »

Au Québec, 8 554 adolescents ont reçu des services en vertu de la Loi sur le système de justice pénale, ce qui est une augmentation 14,5 % comparativement à l’an dernier. La DPJ a profité de son bilan annuel pour souligner le 20e anniversaire de l’application de cette loi.

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