Louis Massicotte qui veut développer quatre projets de geoLAGON au Québec, dont un à Petite-Rivière-Saint-François n’a pas du tout l’intention de partager « ses secrets commerciaux » comme plusieurs lui demandent de faire.
Dans un échange de textos, il déclare : « Je ne connais aucune entreprise sérieuse qui partage ses secrets commerciaux. Ça n’existe pas. Mais nous faisons toujours tout pour informer et rassurer les municipalités partenaires de geoLAGON partout au Québec. Et c’est ce que nous faisons avec Petite-Rivière-Saint-François ».
Pour la suite, il dit être déterminé à réaliser un de ses projets ici et attend la fin des consultations sur le schéma d’aménagement et de développement de la MRC de Charlevoix.
« Nous verrons donc les résultats du moratoire local de la MRC et nous verrons ce qui en ressort. géoLAGON offre depuis un an à Charlevoix l’opportunité de marquer l’histoire avec une première mondiale sur le plan des énergies du futur. Je ne souhaite pas m’acharner à démontrer la valeur d’un projet qui a des retombées économiques de 100M$ par année. On verra ce qui sortira de l’étonnante stratégie de RCI de la MRC en zone F. Une chose est certaine, la MRC n’a été ni proactive, ni ouverte d’esprit et ni active dans l’intérêt économique et environnemental de son territoire », écrit-il aussi.
Le concepteur du geoLAGON rappelle qu’il a trouvé un financement de 285 M$ « SANS aucune subvention », écrit-il aussi. « Nous avons un projet hôtelier privé de station thermale exceptionnelle sur le plan de la transition énergétique, un projet qui attire l’attention du monde entier dans une trentaine de langues et dans 5 alphabets. Le projet d’autosuffisance en énergies naturelles des géoLAGON est effectivement applaudi et souhaité partout », continue l’homme d’affaires.
Louis Massicotte aurait aimé que les politiciens lui parlent avant de commenter son projet. Il n’a pas tellement aimé ne pas recevoir de réponse du maire de Baie-Saint-Paul.
« Le maire Michael Pilote de Baie-Saint-Paul ne s’est jamais donné la peine de poser des questions sur le projet (pas une seule fois) et de répondre à mon texto (lu) du 22 novembre dernier à 10:57, ce qui en dit long sur la qualité du leadership local envers un projet de plusieurs centaines de millions de dollars. Personne parmi les politiciens ne pose de question. Et tout le monde juge publiquement le dossier sans le connaitre. C’est franchement spectaculaire depuis le début. Mais je reste déterminé à réaliser le projet geoLAGON dans le secteur Charlevoix/Québec, car rien ne pourra stopper mon intention de démontrer le potentiel des énergies solaire et géothermique pour l’industrie du tourisme et des attractions», termine-t-il.
