20 avril 2024
Selon l’Association des gestionnaires en sécurité incendie et civile du Québec (AGSICQ), une réforme est «incontournable» et le processus devra passer par des regroupements de services d’incendie qui sont trop nombreux à l’heure actuelle.
C’est ce que rapportait le Journal de Québec dans son édition du 23 mai. Ces propos sont ceux de Jean Melancon coprésident de l’AGSICQ qui réclame un « financement plus adéquat des municipalités en matière de sécurité incendie et de sauvetage».
Ces paroles ne sont pas sans rappeler ce que le directeur du Service sécurité incendie Mario Savard avait prononcé en septembre 2022 alors qu’il demandait une étude sur le regroupement des services sécurité incendie dans Charlevoix-Est.
L’étude n’a jamais été réalisée. Plusieurs municipalités, Clermont, Saint-Siméon et Saint-Aimé-des-Lacs avaient balayé l’option prônée par le chef Savard.
Les maires de La Malbaie et de Baie-Saint-Paul ont été appelés à commenter la sortie du coprésident de l’AGSICQ.
Michel Couturier ne sera pas le maire qui se lèvera à la MRC de Charlevoix-Est pour parler de regroupement, mais ne s’y opposera pas. « La difficulté de recrutement, les responsabilités et le prix des équipements sont des facteurs à considérer. On travaille plus ensemble. Le système tient. Un moment donné la logique va avoir du sens. On ne peut pas rejeter la mise en commun », dit-il.
À Baie-Saint-Paul, la situation est bien différente. Le Service sécurité incendie coordonne en grande partie le dossier incendie dans toute la MRC de Charlevoix.
Michaël Pilote ne démarre pas la machine du regroupement lui non plus même si « au Québec on jase de ça depuis plusieurs années ».
Selon lui, la complémentarité sera plus grande avant les fusions qui finiront par arriver sur la table. « La collaboration est importante et elle va s’accentuer. En ce qui concerne les fusions, on s’en va vers ça. Les normes gouvernementales, il faut les atteindre », dit-il.
