Une traversée du désert mémorable pour Annick Vigeant

Par Jean-Baptiste Levêque 6:00 AM - 20 mai 2023
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Annick Vigeant face au désert de Wadi Ramm, en Jordanie. Photo courtoisie

La traversée du désert au profit de la recherche sur le cancer n’aura pas été aride pour Annick Vigeant. La Charlevoisienne a légèrement dépassé son objectif en amassant 9 050 $, en plus de vivre une expérience humaine mémorable.

La co-propriétaire de l’Auberge de la Rive est partie du 15 au 24 avril avec son amie Sandy Caron en Jordanie, afin de relever le Challenge SRC de la Société de recherche sur le cancer. Elles ont parcouru 100 km dans le désert durant sept jours, à raison d’environ 15 km par jour, en passant notamment par la cité antique de Pétra et la mer Morte.

Annick Vigeant s’est plongée avec fascination dans la culture arabe et bédouine. Une partie de la traversée s’est faite en plein Ramadan et les guides qui les accompagnaient ne mangeaient ni ne buvaient durant toute la journée. « Ne pas boire dans le désert, c’est vraiment quelque chose. Il fallait être un peu discret quand on buvait, on essayait de respecter ça. »

Côté physique, la traversée du désert Wadi Ramm « a été étonnamment bien » pour Annick Vigeant. « Je ne tolère pas très bien la chaleur en temps normal, ça me faisait quand même assez peur, mais finalement, ça a vraiment bien été. Le parcours était progressif. On a eu pas mal de dénivelés. Finalement, il y a eu des bons rocs à gravir. En arrivant dans le désert, on était rodé! »

Avec sa complice, Sandie Caron. Photo courtoisie

Si cette traversée « était vraiment une expérience extraordinaire à tout point de vue », elle a aussi été bénéfique pour la recherche sur le cancer. « On était en tout 23 participants, on avait tous un objectif de levée de fonds de 9 000 $. On est plusieurs à avoir dépassé l’objectif et notre groupe a réussi à amasser près de 300 000 $ pour verser directement à la société de recherche sur le cancer », annonce fièrement Annick Vigeant.

La cause du cancer en est une qui lui tenait à cœur. « J’ai eu plusieurs drames dans mon entourage. Une ancienne patronne que j’aimais beaucoup, un ami qui est décédé beaucoup trop jeune, puis plusieurs personnes qui combattent toujours ou qui s’en sont sortis temporairement. C’est vraiment une cause qui nous touche tous, donc la recherche est vraiment cruciale en ce sens-là. »

Devant le temple nabatéen de Pétra. Photo courtoisie

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