Le Genévrier analyse des options

Par Dave Kidd 5:43 PM - 16 mai 2023
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La famille Labbé n’est pas encore en mesure de statuer sur l’avenir de son camping ravagé par les inondations du 1er mai.

« Il n’y a rien de l’fun dans ce dossier, mais nous demeurons optimistes. Nous sommes en mode écoute et analyse », confie Bruno Labbé du Genévrier.

Il mentionne que plusieurs options sont sur la table, comme celle d’opérer avec la partie située du côté nord où des chalets sont intacts, mais que plusieurs réponses sont attendues. Avant de louer un emplacement, des travaux seront nécessaires pour rendre les services aux sites. « Il y aurait aussi un enjeu avec nos assureurs quant à l’opération d’une partie alors que les autres secteurs sont en piètre état à cause de l’eau. À cela s’ajoute un enjeu financier », dit-il.

Les dommages subis par le camping sont « du jamais vu au Québec », ont déclaré les assureurs qui se sont rendus au Genévrier la semaine dernière. L’assureur en question assure depuis une trentaine d’années 300 terrains de camping. « Les assurances couvrent nos bâtiments. Un réseau électrique, d’aqueduc ou d’égout on n’assure pas cela », dit-il.

À court terme, les Labbé ne peuvent pas faire grand-chose sinon que d’élaborer des plans alors que les questions sont pas mal plus nombreuses que les réponses sur les aspects technique et financier. Pour rendre le tout encore un peu plus complexe, la saison de camping débute dans quelques jours.

Un des éléments qui donnera une bonne idée de la suite des choses concerne les berges de la rivière des Mares. Elles ont été détruites sur plus d’un kilomètre par les eaux. « La remise en forme des berges avec l’aménagement d’une bande riveraine est une affaire de millions $ », soutient Bruno Labbé. Rien ne garantit que le Genévrier puisse, si elles sont restaurées, les utiliser à des fins commerciales.

Les politiciens, à commencer par le premier ministre François Legault, ont dit qu’ils aideraient. Mais de l’aide financière , s’il y en a, elle ne sera pas versée la semaine prochaine. « La Ville de Baie-Saint-Paul plaide beaucoup pour nous. La ministre du Tourisme doit aussi effectuer une visite au Genévrier », dit le porte-parole de la famille.

Mercredi 17 mai, des travaux seront effectués pour permettre de sortir les roulottes qui ont été endommagées ou détruites. « On va aménager un accès dans le secteur où les dommages sont majeurs. La majorité des saisonniers est déjà passée. Pour plusieurs, la roulotte c’était l’équivalent d’un chalet depuis 10-15 ans. C’est majeur aussi pour eux ce qui s’est passé », admet Bruno Labbé.

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