Perdre sa maison le jour de sa fête

Par Lisianne Tremblay 12:06 PM - 9 mai 2023
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La maison de Stéfane Boulianne et Sylvie Fortin a été inondée. Photo courtoisie

Stéfane Boulianne et Sylvie Fortin ont perdu leur maison, située au 557 rue Sainte-Anne à Saint-Urbain. La journée d’anniversaire de Stéfane s’est transformée en cauchemar.

Leur maison est une perte totale, étant donné qu’il y a eu deux pieds d’eau dans le sous-sol.

« Ma pompe ne fonctionnait plus. Je me suis dit : oublie ça, c’est sûr que l’eau va monter. En 30 minutes, le niveau a monté de deux pieds. J’ai eu le temps d’aller chercher notre chat et je suis parti. Le lendemain, on a pu faire descendre le niveau de l’eau avec les pompes de la ville. Par la suite, les tuyaux de la municipalité coulaient partout dans le sous-sol. Ça se remplissait au fur et à mesure. On a coupé l’entrée d’eau, mais il était trop tard », raconte M. Boulianne, qui avait refait la maison de A à Z.

Il était seul pour constater l’ampleur des dégâts puisque sa conjointe et leur fils Samuel étaient à Baie-Saint-Paul lors de la fermeture du pont Leclerc. « Tout s’est passé tellement vite. Pour qu’on puisse se virer de bord, je me suis rendue à Baie-Saint-Paul pour faire des commissions et aller chercher notre fils à la polyvalente. J’ai reviré pour passer sur le chemin Saint-Laurent comme la route 138 était bloquée. Lorsque je suis passé sur le pont Leclerc, le niveau de la rivière était très haut », se rappelle Mme Fortin.

Ils ont dû dormir comme les autres sinistrés au Centre éducatif Saint-Aubin. Le 2 mai, ils ont pu se rendre à La Malbaie, chez la mère de Sylvie. « J’ai attendu 20 heures pour pouvoir rouler sur le pont Leclerc. On n’a pas pu retourner chez nous. Le pire dans tout cela, c’est que ce n’est pas couvert par les assurances parce que c’est une inondation. On espère qu’on sera admissible au programme d’indemnisation » ajoute Mme Fortin, qui habite dans cette résidence depuis 25 ans.

Malgré tout, la famille souhaite trouver des solutions pour se relever. Ils ont d’ailleurs besoin d’aide pour démolir leur sous-sol et une partie du rez-de-chaussée. Les gens qui souhaitent les aider peuvent communiquer avec eux sur les réseaux sociaux.

L’eau avait complétement envahie le rang Saint-Jean-Baptiste le 1er mai à Saint-Urbain.

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