Le PQ réclame la décentralisation des tests de laboratoire
Le député péquiste, Joël Arseneau. Photo courtoisie
Les impacts de la centralisation des tests en laboratoire sur les patients en région sont aujourd’hui réels, selon le Parti Québécois.
Optilab centralise les tests en laboratoire et diminue l’autonomie des centres hospitaliers, dénonce le PQ. Les hôpitaux auraient rapporté au parti que l’analyse d’échantillons pouvait désormais prendre de 24h à deux mois, plutôt que quelques heures.
« On constate une mobilisation sans précédent de médecins, de syndicats et d’experts en faveur d’une décentralisation des laboratoires médicaux », mentionne le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau. « Ce que l’on demande à la CAQ, c’est de redonner l’autonomie et l’agilité requises aux centres hospitaliers pour qu’ils puissent décider eux-mêmes de l’offre de service de laboratoire en fonction des besoins régionaux, de leur expertise et des patients », a-t-il déclaré.
Le parti accuse le projet d’être responsable de l’allongement des délais avant qu’un patient puisse obtenir un diagnostic, ainsi que du prolongement des séjours à l’urgence et dans les unités d’hospitalisation.
Le Parti Québécois évoque également la « perte d’échantillons sanguins » et du « retard dans la prise en charge ».
« Si le ministre de la Santé a une réelle volonté de décentraliser le réseau, il doit commencer par la décentralisation des laboratoires Optilab et ainsi redonner l’autonomie nécessaire aux centres hospitaliers du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec pour gérer leurs analyses en laboratoire », a fait valoir le parti vendredi, par voie de communiqué.
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