On marche pour la justice climatique
Les manifestants ont arpenté les rues de La Malbaie.
Une trentaine de personnes marche ce midi afin de dénoncer le manque d’actions effectuées par le gouvernement pour contrer les changements climatiques.
L’événement se déroule sous le thème « le niveau de l’eau monte, notre colère aussi ».
La marche est organisée par le Centre-Femmes aux Plurielles en collaboration avec le CALACS, le Groupe Action-jeunesse et plusieurs organismes communautaires. Les participants se sont rendus à la maison des jeunes de La Malbaie. Ils ont continué sur la rue Patrick-Morgan, sur la rue Saint-Étienne et sur le boulevard de Comporté.
Ils ont arrêté également devant le bureau de la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, situé sur la rue Sainte-Étienne.
Elle n’était pas présente. Une lettre avec les revendications lui sera envoyée.
Les participants ont conclu la marche en retournant au Centre-Femmes aux Plurielles.
La directrice du Centre-Femmes aux Plurielles est « plus que satisfaite de la participation. « On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde vu qu’on a organisé l’activité plutôt à la dernière minute. On a réussi à rejoindre les gens en faisant des appels. Plusieurs organismes y ont contribué. Il y avait une formation avec le REPAC (Regroupement d’éducation populaire en action communautaire) des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches la semaine passée. On a aussi recréé le comité que nous avions avant le G7. On a pu voir qu’il y avait un intérêt de la population. Il y aura d’autres actions, qui seront organisées », souligne Marianne Guay.
Le Mouvement action chômage, Évolution Charlevoix et la Réserve de la biosphère de Charlevoix étaient également représentés au cours de cette marche.
Selon les données du Climate Central Digital, les projections pour 2050, en fonction de la fonte des glaciers, démontrent un risque important à l’embouchure de la rivière du Gouffre, sur la rue Saint-Anne et dans le secteur au bas-de-la-baie à Baie-Saint-Paul. Le centre-ville de La Malbaie est aussi à risque.
De plus, selon le Comité zip de Baie-Saint-Paul et du Saguenay, d’autres changements sont à venir dans la région dont l’érosion, la submersion des terres, les feux de forêt, le verglas et des changements dans la biodiversité.
Cette action fait partie d’une vague rotative de grèves, de fermetures et d’actions à travers le Québec qui ont commencé le 20 février et se tiennent jusqu’au 24 février.
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