IRM mobile dans Charlevoix : meilleure option, disent les médecins

Par Dave Kidd 3:29 PM - 20 février 2023
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Docteure Myriam Landry a expliqué la décision des médecins de Charlevoix d’opter pour un appareil d’IRM mobile

La décision d’opter pour un appareil d’imagerie par résonance magnétique mobile est la meilleure option. C’est ce que la docteure Myriam Landry, directrice adjointe à la direction des services professionnels a expliqué.

« Depuis trois ans, on a fait du chemin », a-t-elle dit. « Le département de radiologie du CIUSSS court un risque de bris de service. La solution passe par le recrutement et ça prend une IRM pour attirer. Il y a une urgence d’agir dans ce domaine », a dit Dre Landry.

Trois scénarios ont été analysés pour l’IRM soit un fixe dans un des deux hôpitaux ou encore un mobile. Une étude de faisabilité a été réalisée en 2022. « Les médecins ont choisi l’option de l’IRM mobile pour une question de service de proximité  qui évitera des déplacements « il s’agit aussi d’un projet mobilisateur, novateur et de grande ampleur », ajoute la docteure.

Le dossier ne chemine pas encore dans les couloirs du ministère de la Santé et des Services sociaux. Ce dernier a cependant reconnu « la pertinence de l’appareil ». Le CIUSSS doit maintenant développer un projet avec le maximum de bénéfice pour la population du grand Charlevoix.

La question financière n’est pas un facteur déterminant dans le choix de l’appareil. Toutefois, on a indiqué qu’une IRM fixe coûte 32 % de plus qu’un appareil mobile. Le vieillissement de la population a également été considéré dans le choix des médecins.

« On est tous dans le même bateau. L’objectif est l’avoir. L’important, c’est le service à la population », a terminé docteur Landry en réponse à tout ce qui a été écrit et dit sur le sujet.

Le maire de La Malbaie croit que l’option d’une IRM mobile n’est pas définitive. « On a émis notre opinion. On travaille encore le dossier », a dit le politicien.

L’appareil n’arrivera pas dans la région avant 2026. Il n’entrera pas en service avant que la nouvelle partie de l’hôpital soit fonctionnelle. 75 % des examens demandés par les médecins concernent la tête, le dos et les jambes.

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