L’hébergement, nouvelle donne dans le recrutement à la Sépaq

Par Emelie Bernier 3:58 PM - 12 juillet 2022
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Olivier Pontbriand travaille à l’accueil au parc des Hautes Gorges et il est arrivé le 4 juin. Il est un des locataires de l’ancienne résidence Au Gré du Temps, à Saint-Urbain.


“Avez-vous un toit pour moi?” Parmi les choses qui ont le plus changé dans le recrutement des employés, la notion d’hébergement arrive en tête de liste selon le directeur des parcs nationaux des Grands-Jardins et des Hautes-Gorges de-la-Rivière-Malbaie, Daniel Groleau. «Souvent, à l’entrevue, dans les cinq premières minutes, les employés potentiels vont demander si on peut les loger. On a commencé à héberger des travailleurs l’an dernier. On en avait une dizaine à Maison Mère Baie-Saint-Paul. Cette année, on fournit l’hébergement à 30 personnes», illustre le dg.

La Sépaq a une entente avec la municipalité de Saint-Urbain et loue l’ancienne résidence pour personnes âgées au Gré du Temps pour y loger des travailleurs. L’organisation loue également des appartements et sept chambres à Maison Mère.

Le chalet Jean-Pressé.

« Les employés paient une portion de loyer, mais pas la totalité. C’est moins de 50% de ce que ça nous coûte. On loge également des travailleurs dans un chalet, le Jean-Pressé. C’est devenu un argument important pour le recrutement et la rétention », indique M. Groleau. Et ce «vivre ensemble» contribue à développer l’esprit d’équipe au parc, selon le gestionnaire. «On veut que ce soit un succès et que les citoyens de Saint-Urbain l’apprécient. Et ça apporte une belle dynamique dans les équipes aussi», ajoute-t-il.

À Saint-Urbain, ces nouveaux concitoyens, bien que temporaires, sont les bienvenus. «On est très heureux d’avoir ce groupe de jeunes ici. C’est un peu un baume sur la peine qu’on a eue de voir la résidence fermer. De permettre à des jeunes travailleurs du parc de se loger, de participer à la vie communautaire et à notre économie, c’est vraiment intéressant et peut-être qu’on va trouver de nouvelles collaborations du même type», indique la mairesse Claudette Simard. La vente du bâtiment à la Sépaq est une option sur la table. «On pourrait envisager une transaction, mais il n’y a aucune décision prise à ce moment. Il y un intérêt de part et d’autre», conclut Mme Simard.

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