Transport scolaire : le Centre de services scolaire précise les rues qui sont non desservies dans Charlevoix

Par Lisianne Tremblay 11:35 AM - 13 avril 2022
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L’autobus scolaire ne se rend pas partout dans Charlevoix. Photo archives

Le Centre de services scolaire de Charlevoix a adopté une politique relative au transport scolaire dans laquelle l’organisation précise les rues, qui sont non desservies par le transport scolaire.

Il y a une vingtaine de rues dans plusieurs municipalités et villes soient, Baie-Saint-Paul, La Malbaie, Petite-Rivière-Saint-François, Les Éboulements, Saint-Urbain et Saint-Irénée. Le tableau des rues concernées a d’ailleurs été mis-à-jour en vue de la prochaine rentrée scolaire. D’autres rues pourraient être ajoutées et ce, en tout temps.

Même si les rues sont situées sur des chemins publics, elles sont considérées non carrossables par l’organisation. Le transport scolaire est donc organisé seulement sur des routes sécuritaires et carrossables qui respectent les normes minimales pendant toute l’année , dont une emprise de 12 mètres et une largeur de la chaussée de 7,2 mètres. De plus, la pente maximale ne doit pas excéder 10 %.

La politique relative au transport scolaire a été adopté lors de la séance du conseil d’administration le 23 février.

«Nous voulons être le plus transparent possible avec les parents dont les rues ne sont pas desservies en ajoutant une annexe à la politique à titre indicatif. Il faut d’abord que ce soit sécuritaire. Le conseil d’administration a aussi décidé de réserver l’utilisation des berlines aux élèves avec des besoins particuliers. Pour les quelques familles qui n’auront plus accès au service de berline à compter de l’an prochain, nous les avons contactés par téléphone avant de leur envoyer une lettre. Nous allons leur proposer sous peu une alternative avec un point d’arrêt le plus proche possible de leur résidence. Cette décision a été prise par souci d’équité envers les autres élèves. L’utilisation des berlines doit être réservée aux élèves qui présentent un handicap, par exemple », précise Michèle Moreau, directrice des communications et responsable du transport scolaire.

Les conducteurs des autobus sont mis à contribution pour déterminer les endroits où ce n’est pas possible de circuler de façon sécuritaire.

Pour les rues concernées par l’exemption, les parents doivent s’occuper du transport de leur enfant à l’école ou le conduire à un endroit désigné par le Centre de services scolaire, peut-on lire dans la politique.

Voici le tableau des rues concernées :

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