Accalmie dans les pharmacies pour se procurer des tests rapides de COVID-19

Par Karine Dufour-Cauchon 11:21 AM - 16 février 2022
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Les tests rapides de Covid-19 pour la maison étaient très en demande en janvier 2022.

La ruée en pharmacie pour se procurer des tests rapides s’est estompée. C’est ce que confirment des pharmaciens, pour qui les boîtes d’autotests pour dépister la COVID-19 à la maison sont devenues plus accessibles.

En début janvier, les premières boîtes de tests peinaient à arriver. Les petites quantités s’écoulaient rapidement, tandis que la demande des citoyens grandissait. La tendance s’est inversée, confirment des pharmaciens de Charlevoix.

Steeve Simard de la pharmacie Brunet de Clermont partage que la distribution est effectivement plus fluide. « Nous en avons pour tout le monde. Nous en avons plein. C’était un nouveau système à instaurer et c’est fait. Ça s’est estompé beaucoup», indique-t-il.

Même chose du côté de la pharmacie Familiprix de Baie-Saint-Paul. Audrey Goulet, pharmacienne co-propriétaire confirme que beaucoup moins de boîtes sont demandées au comptoir du laboratoire. «Avant, on pouvait écouler notre stock en un peu plus d’une heure. Maintenant, on peut en passer une dizaine par jour», soutient la professionnelle de la santé.

Pour sa part, Michaël Bouchard, pharmacien propriétaire du Familiprix La Malbaie, voudrait un peu plus de communications de la part du gouvernement et de la santé publique concernant les exigences de retour au travail. Certains employeurs demandent encore un test maison négatif pour pouvoir revenir à l’emploi, alors que cela n’est plus nécessaire, rapporte-t-il.

«On le sait, quelqu’un qui n’est plus contagieux peut encore être déclaré positif à la COVID-19 avec ce genre de tests, même s’il se sent bien. Des clients nous disent que certains employeurs demandent encore une preuve négative par un test rapide, mais ce n’est pas un test qui est adapté pour cela, une fois que l’on a terminé la maladie. Il faudrait qu’il y aille plus d’informations distribuées en ce sens, puisque certains ne le savent pas encore que la santé publique n’exige pas un test négatif pour être considéré non contagieux», indique-t-il.

Rappelons que la santé publique demande cinq jours d’isolement avant la reprise d’activités si vos symptômes s’améliorent et que vous n’avez aucune fièvre depuis au moins 24 heures (sans avoir pris un médicament contre la fièvre).

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