«On va rester le temps qu’il faudra à Ottawa» soutient le camionneur Donald Tremblay

Par Lisianne Tremblay 10:15 AM - 1 février 2022
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Donald Tremblay passera la semaine à Ottawa s’il le faut. Courtoisie

Le camionneur Donald Tremblay restera «toute la semaine s’il le faut» à Ottawa. Le Malbéen n’entend pas plier bagage tant que le gouvernement fédéral n’aura pas bougé sur la vaccination obligatoire et la levée du décret sanitaire.

« On est prêt à rester à Ottawa le temps qu’il faudra. Je suis équipé et cela ne m’empêche pas de dormir. On est des milliers de Canadiens qui sont ici. On est en feu. On n’a pas fait tout cela pour revenir au Québec sans avoir obtenu ce que l’on veut. Mon camion restera stationné sur la rue Bank pour continuer d’encercler le parlement. »

Depuis le 29 janvier, les manifestants sont somme toute pacifiques. « C’est ce qu’il faut faire si on veut que le gouvernement nous écoute. Il y a beaucoup de gens qui nous appuient chaque jour et qui font des allers-retours. On ne lâchera pas», ajoute M. Tremblay


Donald Tremblay a pris la route le 28 janvier pour le « convoi de la liberté ». Il est arrivé depuis samedi à Ottawa. Le Malbéen a son propre camion et se rend aux États-Unis pour 75 à 80 % de son travail. La vaccination obligatoire est donc un frein pour lui, puisqu’il n’est pas vacciné.


« Je ne suis pas un antivaccin, mais je suis contre ce vaccin expérimental. La vaccination devrait être un libre choix. Je suis contre la dictature sanitaire qui nous brime dans nos droits. Il ne devrait plus y avoir de mesures sanitaires. Nous sommes capables de vivre avec le virus », soutient le camionneur.

Donald Tremblay prend la pose avec Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada. Courtoisie
La manifestation se poursuit à Ottawa. Courtoisie

Première intervention de Justin Trudeau


Lundi, le premier ministre Justin Trudeau parlait pour une première fois du convoi. « Les parlementaires résisteront aux menaces. Ce n’est pas en rouspétant qu’on va en finir avec cette pandémie. C’est en écoutant la santé publique et en se faisant vacciner.»


Concernant les messages haineux, il a indiqué que « tous les Canadiens ont le droit d’exprimer leur désaccord avec le gouvernement ».


« Ils n’ont pas le droit de menacer, de harceler, ni de propager des messages de haine. Il n’y a pas de place pour ces comportements et cela doit cesser. À ceux qui se sont joints au convoi et qui ne sont pas à l’aise avec les messages haineux arborés par le mouvement, soyez courageux et joignez-vous à nous et contestez ces gestes», a ajouté Justin Trudeau.


En ce qui concerne les impacts sur l’approvisionnement en raison de l’absence de plusieurs camionneurs sur les routes, les épiciers sont confiants.


« Pour le moment, on ne voit pas d’impact. On va suivre la situation de près », souligne Claude Ménard, copropriétaire du Supermarché IGA de Baie-Saint-Paul.

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