Donald Tremblay est parti de La Malbaie pour se rendre à Saint-Théophile en Beauce. Il participe au «convoi pour la liberté », qui se rend à Ottawa pour manifester contre la vaccination obligatoire.
« Je le fais parce que je veux ravoir une vie normale On fait cela pour la liberté dans la paix et l’amour. Il y a des militants qui ont embarqué. Notre but est de manifester de façon pacifique. On sait qu’il y en a qui veulent se faufiler, mais on ne pense pas que cela va dégénérer. »
Il ne sait pas s’il y a d’autres camionneurs de Charlevoix qui feront partie du convoi. Ils se réuniront ce vendredi près des postes frontaliers de Saint-Théophile dans Chaudière-Appalaches, de Stanstead en Estrie et de Saint-Bernard-de-Lacolle, en Montérégie, avant de se regrouper dans le secteur de l’autoroute 40 à Vaudreuil, à l’ouest de Montréal, pour ensuite prendre la route d’Ottawa.
Le Malbéen a son propre camion et se rend aux États-Unis pour 75 à 80 % de son travail. Depuis le 15 janvier, la vaccination est devenu obligatoire pour tous les camionneurs qui entrent au Canada en provenance des États-Unis pour éviter une quarantaine de deux semaines et un test de dépistage pour la COVID-19 avant leur arrivée.
C’est donc un frein pour lui, qui n’est pas vacciné contre la COVID-19.
« Je ne suis pas un antivaccin, mais je suis contre ce vaccin expérimental. La vaccination devrait être un libre choix. Je suis contre la dictature sanitaire qui nous brime dans nos droits. Elle est imposée par les gouvernements de Trudeau et aussi celui de François Legault. Il ne devrait plus y avoir de mesures sanitaires. Nous sommes capables de vivre avec le virus » soutient le camionneur au bout du fil alors qu’il roulait vers Québec.
Il y a déjà des camionneurs qui s’ajoutent au convoi de deux kilomètres de long. M. Tremblay roule à une vitesse entre 60 et 70 km/h.
Les camionneurs de Terre-Neuve, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick se joindront à eux. « Nous avons aussi l’appui de nos amis américains. Les gens sont optimistes. Ça va être énorme, ce sera du jamais vu. On s’attend à un millier de camions à Ottawa », termine M. Tremblay.
