Mario-Bernard Tremblay signe Le Manoir des mal-aimés

Par Dave Kidd 6:15 PM - 16 novembre 2021
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Mario-Bernard Tremblay lancera son livre le samedi 27 novembre, 14 h , à la Bibliothèque de La Malbaie.

Mario-Bernard Tremblay aime Charlevoix, ses résidents et le Manoir Richelieu. Dans son second roman, Le Manoir des mal-aimés ou L’hôtelier qui n’aimait pas le syndicat, il veut donner une voix à tous les travailleurs du vénérable hôtel.

Le titre, la couverture et le début de l’ouvrage suggèrent que l’ex-employé de l’établissement s’offre un règlement de comptes en règle. Il n’en est rien.« J’ai réfléchi à ce roman pendant 35 ans. Je voulais le bon angle pour qu’on parle davantage des ex-employés. Le titre dit ce qu’il a à dire. Je n’aime pas plus les événements survenus en 1986, mais le temps atténue les choses », explique l’auteur.

Mario-Bernard Tremblay estime que les événements survenus au Manoir Richelieu dans le milieu des années 80 sont toujours d’actualité


Mario-Bernard Tremblay a travaillé pendant 10 ans au Manoir Richelieu. Sa fresque « politico-sociale-syndicale », comme il l’appelle, met en vedette un couple d’employés de l’hôtel. « Un veut y retourner, l’autre pas. C’était comme ça aussi après les événements de 1986. C’est un roman donc c’est de la fiction, mais je me suis largement inspiré des événements et de ce qui entoure le Manoir Richelieu », confie celui qui a aussi couvert cette saga alors qu’il était journaliste à TVCVM.


Tous ceux qui ont suivi le conflit entre l’homme d’affaires Raymond Malenfant et la CSN vont facilement faire des liens.
« Je me suis inspiré des personnages impliqués dans cette saga pour créer un nouveau monde. Les lecteurs vont départager tout ça. J’écris parce que j’aime mon monde. Je veux qu’ils vivent à travers mes romans. J’espère qu’ils aimeront », commente l’auteur.


Après une dizaine de pages, on comprend rapidement que le livre renferme beaucoup de sarcasmes, d’amour et des drames. La plus grande histoire d’amour est probablement celle qui lie l’auteur à l’hôtel. « Enfant, on allait virer devant en machine . C’est un emblème. Tout le monde ou presque à un lien avec. Le Manoir, c’est un monde en soit. J’ignore la vie que le roman aura. J’en avais deux à écrire dans ma vie. C’est l’héritage que je laisse à Charlevoix », soutient Mario-Bernard Tremblay qui s’attend à recevoir beaucoup de commentaires sur son roman.


Mario-Bernard Tremblay procédera au lancement de son roman Le Manoir des mal-aimés ou L’hôtelier qui n’aimait pas le syndicat le samedi 27 novembre, 14 h, à la Bibliothèque Laure-Conan de La Malbaie.

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