Élections fédérales : tête-à-tête avec Alexandra Bernier du Parti libéral du Canada

Par Karine Dufour-Cauchon 5:45 PM - 15 septembre 2021
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Alexandra Bernier, candidate pour le Parti libéral du Canada

Qui sont les candidats qui se présentent pour devenir le prochain député de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île-d ’Orléans-Charlevoix ? Le Charlevoisien vous propose un tête-à-tête avec les principaux aspirants députés du comté.

Nom : Alexandra Bernier
Parti : Parti libéral du Canada
Âge : 32 ans
Originaire de Québec
Profession : diplomate et ex-attachée politique,

Votre premier contact avec le politique?

Alexandra Bernier est «tombée dedans» quand elle était petite.
La politique l’a suivie très tôt dans sa vie, alors qu’elle suivait son père dans les grands événements. Encore aujourd’hui, sur le terrain, plusieurs l’appellent «la fille à Raymond Bernier».

« J’ai sillonné les routes du comté, j’ai passé plusieurs anniversaires sur les routes du comté, c’était comme cela qu’on faisait de la politique. Mon père nous a toujours trainés avec lui, à la rencontre des citoyens. J’y ai pris goût très jeune, j’écoutais ses discours, je prenais des photos de lui, j’étais sa fan numéro 1».

Avez-vous un modèle, une inspiration politique?

Vous l’aurez deviné, la candidate confie que «son premier modèle sera toujours son père». Il lui a transmis les valeurs du travail acharné, le respect de ses adversaires et la collaboration avec le milieu. Sinon, son grand ami Justin Trudeau est aussi une inspiration pour elle.

Un souvenir d’enfance à partager?

Mme Bernier se souvient que d’aller faire des courses à l’épicerie en compagnie de son père, c’était beaucoup plus long que pour une famille normale.

Sinon, un souvenir qui l’a marquée à vie à l’âge adulte est son G7 dans Charlevoix. Mme Bernier était «dans les coulisses» à orchestrer les rencontres avec les différents chefs d’État et faisait le point avec le premier ministre.

«On était tellement fier de cet événement dans Charlevoix! De mettre en valeur les produits d’ici a été un bel exercice.»

Une épreuve qui vous a rendue plus forte?

Pendant la pandémie, Alexandra Bernier, son bébé naissant et son conjoint ont ramené le variant Delta de l’épicerie. S’en sont suivis de longs jours de maladie.
Cette épreuve l’a poussée à se présenter pour devenir députée.

«Mon petit bébé, alors âgé de trois mois, a été l’un des bébés les plus jeunes à avoir contracté le virus. Je me souviens que moi et mon conjoint devions prendre Louis dans nos bras à tour de rôle pour nous assurer qu’il ne cesse pas de respirer. Après, nous avons aussi contracté le variant britannique. J’étais sur le dos carrément. C’est pourquoi je trouve inacceptable que certains partis en viennent à défendre des antimasques et des antivaccins sur le dos de la liberté, moi je n’ai aucune pitié pour cela».

Quelque chose dont vous ne pouvez vous passer?

Une bonne jasette avec les citoyens. «J’aime ça aller rencontrer les gens, j’ai trouvé ça difficile la pandémie pour cela. Cette proximité-là avec les gens, je ne peux m’en passer».

Votre chanson de route par excellence?

La candidate et jeune mère indique qu’elle ne pourrait se passer des compositions de la renommée pianiste Alexandra Strélinsky. En plus de la calmer, elle sert à endormir son bébé! «Elle me sauve la vie à peu près cinq à six fois par semaine» !

Selon vous, quel est l’enjeu numéro un de la campagne fédérale 2021?

Ce point fait visiblement l’unanimité : le manque de main-d’œuvre.

«Il faut venir soutenir les personnes âgées qui sont désireuses de continuer à travailler, mais ne veulent pas se retrouver avec des mesures fiscales contraignantes. Ça passera aussi par l’immigration, que l’on doit faciliter».
Selon elle, la deuxième priorité de la campagne est les places en garderie.
Son parti a d’ailleurs annoncé des subventions pour des places en garderie à 10$.
Elle-même sans place en garderie, Mme Bernier soutient que c’est un enjeu fondamental pour favoriser la place des femmes sur le marché du travail.

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