Moins d’inscriptions au collégial : pas de surprise pour la direction du centre d’études

Par Karine Dufour-Cauchon 7:00 AM - 14 mars 2021
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Marie Aboumrad, directrice du Centre d’études collégiales en Charlevoix.

Les élèves de secondaire 5 sont plus frileux cette année à se lancer dans un programme d’études collégiales. Du moins, c’est ce que l’on constate à la fermeture du premier tour d’inscriptions au Centre d’études collégiales de Charlevoix.

Les étudiants en programme préuniversitaire sont «un peu moins nombreux», rapporte Marie Aboumrad, directrice du CECC. Les programmes techniques, eux, en ont un peu plus. Si l’on combine les deux types de programmes, on arrive au même point. Dans le programme « tremplin DEC» – où d’initiation – une baisse est marquée.

La directrice partage qu’elle n’est pas surprise. Elle expliquerait ce changement par les évènements sanitaires.

«On s’attendait à avoir des surprises. Ça ne m’étonne pas. Ce sont des étudiants qui parfois ont de toute manière besoin de plus de temps avant de s’inscrire. Ce sont des étudiants qui dans le contexte de pandémie n’ont pas eu un secondaire 5 habituel.  Ils ont peut-être demandé plus de temps pour voir comment se poursuit leur année de secondaire 5, voir s’ils ont des unités manquantes ou toutes sortes d’autres choses avant de s’engager dans un programme.»

La bonne nouvelle est que malgré cette tendance chamboulée dans les inscriptions, tous les programmes pourront démarrer.

Depuis le retour en classe de mars, ce se sont pas tous les étudiants qui ont quitté leur écran pour une salle de cours. La capacité des locaux a été revue, car les autorités sanitaires indique que le séparateur de plexiglas ne permet plus que deux étudiants soient assis côte à côte.  Les groupes trop nombreux doivent donc demeurer en formation en ligne.

Marie Aboumrad soutient que la présente formule hybride de l’enseignement devrait tenir jusqu’à la fin de l’année, à moins d’un revirement de situation. Les stages, les activités en laboratoire et les «petits groupes» ont donc le droit de venir à l’école pour y suivre leurs classes.

 

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