600 abonnements vendus en 24 heures au Massif malgré la hausse : un chiffre qui en dit long selon le dg André Roy

Par Emelie Bernier 12:15 PM - 10 mars 2021
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Même si la hausse significative des coûts des abonnements de saison au Massif de Charlevoix continue de déchaîner les passions sur les réseaux sociaux, 600 personnes s’étaient déjà procuré leur laissez-passer pour la saison 2021-2022 mercredi midi, 24h après le lancement de la prévente.

Le directeur général de Groupe Le Massif André Roy se dit «à l’aise » l’augmentation des tarifs. «  Oui,  il y a  des gens qui se plaignent et on le savait que ça arriverait. On veut bien être empathique, mais on a des frais a respecter, une rentabilité à observer. Il y a beaucoup de plaintes, mais j’ai vendu 600 abonnements en une journée. Ça veut dire que certains jugent que c’est raisonnable », commente le dg.

Il réfute certaines allégations qui lient l’augmentation des coûts à l’arrivée, la saison prochaine, de la clientèle du Club Med.

« Non, ce n’est pas lié au Club Med! On va probablement devoir contingenter les clients sur la montagne la saison prochaine, cependant, la clientèle du Club  Med sera probablement plus nombreuse la semaine.  L’arrivée du Club Med nous aide à rentabiliser notre opération », indique M. Roy.

La possibilité d’offrir un tarif préférentiel aux Charlevoisiens, suggérée dans certains commentaires, n’a pas été évoquée. « On n’a pas abordé ce sujet », dit André Roy.

Objectif : rentabilité

André Roy évoque l’augmentation des coûts d’opération pour expliquer la hausse qui suscite tant de grogne.

« On est conscient que l’augmentation est substantielle, on ne s’en cache pas, mais les gens profitaient d’une super aubaine et on n’a plus les moyens de faire de supers aubaines », résume-t-il, évoquantt les investissements annoncés notamment sur l’enneigement artificiel.

« On a déjà annoncé qu’on allait mettre plus de 7 millions dans nos infrastructures.  ll faut que ça paie! La pensée magique, ça ne se peut pas.  Certains de nos compétiteurs se font décrier et n’entretiennent pas leurs équipements. Nous on entretient, et les gens se plaignent n, il y a une réalité qu’on doit refléter. On a des obligations auprès de nos actionnaires. De mon point de vue, c’est une mise à niveau par rapport à la compétition.  Les tarifs sont comparables à ceux des montagnes de même calibre! », conclut André Roy.

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