C’est avec émotion que Michèle Labé, joaillière, a accueilli ses premiers clients de l’année à sa boutique La Bigarrure.
Tout comme les autres détaillants non essentiels de bijoux et de vêtements, Mme Labé a pu reprendre les affaires «en personne» ce lundi, alors que le gouvernement du Québec autorise la réouverture de plusieurs entreprises.
Les vidéos en direct sur Facebook, la boutique en ligne, rien ne bat le contact humain que représente le magasinage en magasin, croit la créatrice des Bijoux de Michèle. «Je suis vraiment émotive. Dès qu’on a su qu’on pouvait ouvrir, on s’est préparée au jour d’aujourd’hui. On avait hâte de revoir nos clients», témoignait-elle quelques minutes après l’arrivée de sa première cliente.
Le centre-ville de La Malbaie a repris vie ce lundi 8 février, au grand plaisir d’Érick Tremblay, président de la Société de développement commercial (SDC) du centre-ville de La Malbaie. Le porte-parole de la communauté d’affaire du secteur se dit content du retour des commerçants comme La Bigarrure.
« La réouverture des commerces est assurément une bonne nouvelle. Si on retourne au début de la pandémie, la fermeture complète avait été extrêmement difficile. Là, nous avons eu un certain temps pour nous préparer. On s’y attendait. En plus d’avoir connu une fermeture moins longue, les commerçants ont su s’ajuster en cours de route avec le commerce en ligne les ouvertures partielles, les livraisons à la porte. C’est quand même encourageant. Je pense que la clientèle sera au rendez-vous. Les gens ont patienté, je pense que l’achalandage sera là. Ça va être plus facile de repartir la machine que la première fois», commente-t-il en entretien.
Concernant l’annonce sur les restaurants de la région qui doivent demeurer fermés, il avoue n’être pas surpris. Lui qui est co-propriétaire du restaurant Belles et Bum s’attend à devoir patienter encore quelques semaines.
« Je ne suis pas nécessairement surpris. La bonne nouvelle là-dedans, c’est que la plupart des restaurants du centre-ville sont déjà fonctionnels avec du service de livraison et du «pour emporter». La machine est restée en marche. Oui, c’est sûr qu’on a hâte d’avoir une salle à manger et d’accueillir nos clients. On s’ennuie de notre monde et on sait que les gens s’ennuient de nous autres aussi », soutient M. Tremblay.
Bien qu’il espère un changement sur la question des restaurants d’ici le 22 février, il partage qu’il ne s’attend pas à rouvrir sa salle à manger avant avril.
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