La qualité de l’air sera évaluée dans les écoles de Charlevoix

Le Centre de services scolaire de Charlevoix dispose de deux semaines pour fournir un rapport au ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, concernant la qualité de l’air dans ses 17 écoles.

« La sélection des bâtiments se fera par échantillonnage, précise Stéphanie Marcotte, directrice des ressources financières et matérielles du CSSC. Nous pourrons procéder par groupe d’écoles. Les lectures devront être faites avant l’arrivée des élèves, pendant le cours et après une ventilation naturelle. Nous avons jusqu’au 16 décembre pour transmettre notre rapport donc il faudra procéder aux tests rapidement. »

La ventilation naturelle, soit l’ouverture des fenêtres, aura lieu durant le dîner alors que les élèves ne seront pas dans les classes. Les enseignants doivent aussi laisser les portes ouvertes pour faciliter l’aération. Le CSSC demande que cette consigne soit faite en tout temps. «Nous l’avons actualisée considérant la pandémie, et ce, bien avant que nous ayons une directive du ministère de l’Éducation sur les tests », ajoute Mme Marcotte.

La directrice générale Martine Vallee précise que plusieurs balises doivent être respectées pour effectuer l’échantillonnage. «L’année de construction de l’école en fait partie, mais ce n’est pas le seul critère qui doit être pris en compte. Nos bâtiments, même ceux plus âgés, ne sont pas nécessairement problématiques puisqu’ils sont bien entretenus. Nous demandons aux enseignants de profiter des récréations pour ouvrir les fenêtres, ce qui permet une ventilation ».

Ce n’est pas la première fois que ces tests seront effectués donc l’opération devrait se faire à l’interne. La ventilation des écoles secondaires de Baie-Saint-Paul et de La Malbaie est plus adéquate puisqu’elles sont ventilées grâce à un système mécanique centralisé. C’est le cas également pour la partie rénovée de l’école Sir Rodolphe Forget.

Le gouvernement du Québec considère « qu’une ventilation adéquate des milieux intérieurs constitue une mesure de gestion efficace des contaminants de l’air intérieur, incluant les aérosols qui peuvent contenir des virus ».