Un dernier espoir pour la commission scolaire?

Par Karine Dufour-Cauchon 12:31 PM - 6 février 2020
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Le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge et la députée Émilie Foster.

La Commission scolaire de Charlevoix tente le tout pour le tout et joue ses dernières cartes avec des représentations politiques « dans l’autre camp » de l’Assemblée Nationale du Québec.

Pierre Girard, président de la Commission scolaire de Charlevoix, s’est rendu aujourd’hui, 6 février, à l’Assemblée Nationale pour y rencontrer Véronique Hivon, députée péquiste de Joliette, responsable du dossier de l’éducation.

« On regarde pour voir si, du côté de l’opposition, ils sont capables de faire une intervention pour Charlevoix. De dire à la députée Emilie Foster et au ministre de l’Éducation que le bilan de Charlevoix parle de lui-même », a-t-il entamé.

« On va faire valoir notre déception dans l’opposition, car ça semble difficile d’avoir des discussions avec notre représentante politique à ce moment-ci. Mme Émilie Foster (députée) nous ignore. On ne sait pas ce qui se dit à la CAQ en ce moment… Ils doivent sûrement avoir le mot de ne pas parler à leurs commissaires scolaires », croit-il.

Les débats sont terminés

Le gouvernement usera d’un bâillon législatif pour adopter le projet de loi 40 sur la modification de la gouvernance scolaire. Cela veut dire que le temps de débat de la loi est limité et que l’adoption d’un projet de loi se fera plus rapidement. Bien qu’il s’agisse habituellement d’une mesure d’exception, le gouvernement de François Legault en sera à sa quatrième utilisation depuis le début de son mandat.

Cette mesure a suscité des échanges vifs lors de la période de questions du salon bleu, car le projet comporte 300 articles, et modifiera près de 80 lois existantes.

Rappelons que le projet de loi 40 déposé par le ministre Jean-François Roberge en octobre 2019 prévoit une série de changements dans la Loi sur l’instruction publique et la gouvernance scolaire. Par exemple, la transformation des commissions scolaires en centres de services, l’abolition des élections scolaires dans les districts francophones et un pouvoir plus important accordé aux comités de parents dans la direction des futurs centres de services.

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