Le projet de loi a comme principal objectif l’abolition des commissions scolaires, mais il porte sur plusieurs autres enjeux : personnel enseignant, conseils d’établissement, regroupements de services, choix de l’école, rapports, révision des notes, rôle du directeur, et bien plus.
Ici dans Charlevoix, le syndicat de l’enseignement et le conseil des commissaires se sont prononcés contre. Le syndicat dénonçait notamment que la direction d’une école n’aura plus besoin de demander l’avis à l’enseignant pour savoir si un élève coule ou non alors qu’avant c’est l’enseignant qui se chargeait de l’évaluation de l’élève. Le président de la Commission scolaire de Charlevoix, Pierre Girard, y voit pour sa part «une perte de pouvoir pour la région ».
Le projet de loi 40 compte plus de 300 articles et le gouvernement a déposé plus de 160 pages d’amendements le 4 février, mais il trouve que les partis d’opposition se traînent les pieds dans l’étude détaillée du projet de loi en commission parlementaire, rapporte Le Soleil.
Ce serait le quatrième bâillon imposé par le gouvernement de François Legault en moins d’un an.
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