Cuisine, Cinéma et Confidences à Portland: chefs et producteurs investis

Par Emelie Bernier 9:50 AM - 25 septembre 2019
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Damien Girard, Thierry Ferré, Alexis Jegou, Pierre-André Lessard,  Emile Tremblay et Rodolphe Kerbouriou entourent Lucie Tremblay, qu’ils ont décidé de suivre jusqu’à Portland.

Emile Tremblay, des Faux Bergers, n’a pas hésité à donner de son temps pour cette aventure à Portland.  « On l’a fait pour le rayonnement de notre région, de nos entreprises et de la culture, notre culture culinaire, cinématographique, charlevoisienne, de notre agriculture ! On est content de partager avec les gens de Portland! », dit celui qui se réjouit particulièrement des collaborations avec les restaurateurs du milieu.

« Les jumelages avec les restaurateurs d’ici étaient extraordinaires. Ils nous ont reçus comme si on était de la famille, no question asked ! Ils ont embarqué sans trop savoir dans quoi, mais au final, on a eu un beau fit au niveau de l’humain ! », se réjouit le chef.

 

Damien Girard, des Viandes bio, croit qu’un événement comme celui-ci peut avoir un impact sur la quantité de visiteurs du Maine qui visiteront Charlevoix. «Ils entendent parler de nous et de leur faire  goûter nos produits qu’ils ne peuvent trouver que dans la région, ça rejoint notre objectif de les convaincre de venir nous voir », avance le producteur.

L’événement s’est tenu au Studio O’Maine, un lieu parfait, selon le chef Alexis Jegou. « C’est très dans l’esprit de Portland, une belle salle, une cuisine, une terrasse extérieure… », qui a aussi apprécié cette escapade gourmande en mode « traiteur charlevoisien de luxe».

Tous saluent la collaboration avec les restaurateurs locaux. « Ils avaient fait nos courses, stocké nos marchandises, on était bien accueilli et on attend de les voir venir l’an prochain à Baie-Saint-Paul », lance Rodolphe Kerbouriou.

Tous repartiront de Portland inspirés.

« La tête dans le guidon dans nos affaires, on reste souvent pris dans les mêmes sillons.  Le fait d’aller voir ce qui se fait ailleurs, c’est nourrissant et inspirant, des deux côtés», conclut Emile Tremblay.

 

 

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