Le projet de chauffage à la biomasse de Maison Mère débutera dans moins d’un an

Par Gilles Fiset 1:42 PM - 31 août 2019
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Baie-Saint-Paul injectera 450 000 $ dans Maison Mère.

Selon le maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin, le projet de conversion du mazout vers la biomasse forestière du système de chauffage de l’ensemble conventuel Maison Mère devrait débuter à la fin de l’automne ou au printemps prochain. « La date du début des travaux n’est pas déterminée, mais on veut le faire assez rapidement pour bénéficier des subventions et améliore l’efficacité énergétique de Maison Mère », dit le maire.

Le projet, d’un cout total estimé à 2,7 millions, permettrait de faire des économies allant de 75 000 $ à 100 000 $ par année. La Ville procédera à un règlement d’emprunt de 1,2 million pour assumer une parties des frais.

750 000 $ du fédéral

Le fédéral vient d’accorder une subvention de 750 000 $ pour ce projet par l’entremise du programme Municipalités pour l’innovation climatique (MIC), mis en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités FCM et financé par le gouvernement du Canada.

Un réseau

Selon le maire Fortin, même si le but premier des démarches et travaux actuels est de pourvoir Maison Mère d’un système de chauffage à la biomasse, l’objectif à long terme serait de constituer un réseau d’édifices entourant l’ancien couvent comme l’hôpital, l’aréna ou la polyvalente par exemple, tous chauffés à la biomasse forestière. Les organismes concernés devront cependant être consultés avant d’aller plus avant dans ce projet.

Ce réseau, s’il est constitué, bénéficiera d’une aide financière de 1,2 million de la part du provincial en raison de la diminution des émissions de CO2 dans l’atmosphère qui en résulterait. Une partie de cette subvention est déjà applicable cependant pour le seul projet de Maison Mère.

Biomasse forestière ?

La biomasse forestière qui servira de combustible à la station de chauffage qui sera construite derrière Maison Mère consistera vraisemblablement en segments d’arbres non transformables par l’industrie forestière, selon le maire Fortin.

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