Le lac Nairne fait partie de la liste des 200 lacs en danger
Le lac Nairne fait partie des lacs en danger. Des tests sont régulièrement afin d’éviter les cyanobactéries.
Le lac Nairne situé à Saint-Aimé-des-Lacs fait partie de la liste des 200 lacs en danger, publié par le Journal de Québec aujourd’hui (3 août).
Son stade d’eutrophisation, un processus, normalement naturel, par lequel un lac vieillit, est de niveau intermédiaire, selon le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Trois facteurs ont contribué au vieillissement des lacs tels que l’agriculture, les riverains et les changements climatiques.
Un projet d’amélioration et de protection de l’eau débutera sous peu. L’Organisme de bassins versants Charlevoix-Montmorency (OBV-CM) a obtenu une subvention de 57 000 $ sur trois ans pour cette initiative de 76 894 $. t, qui permettra de limiter les apports en nutriments dans le lac Nairne.
« Au cours des 15 dernières années, on y a observé une augmentation de la précocité, de la fréquence et de l’ampleur de la prolifération de cyanobactéries, une algue toxique qui limite la pratique des activités nautiques et la baignade, a expliqué Isabelle Courchesne, responsable des communications et des relations avec le milieu. La concentration élevée en nutriments (phosphore et azote) dans le lac est l’une des causes principales de cette problématique. »
«Jusqu’à maintenant, les travaux se sont concentrés au lac Nairne et aux terrains le bordant, a poursuivi Mme Courchesne. Cette fois, nous étudierons les tributaires, c’est-à-dire les cours d’eau qui se jettent dans le lac Nairne et qui peuvent avoir un impact notable sur la santé du lac ».
Pour ce faire, l’OBV-CM réalisera des campagnes d’échantillonnage de l’eau de surface en plus de délimiter les bandes riveraines en milieu agricole et d’identifier des zones d’érosion active sur le territoire Ces actions seront réalisées en collaboration avec l’Association pour la protection de l’environnement du lac Nairne.
Plusieurs projets ont d’ailleurs été réalisés auprès des riverains et des villégiateurs afin de les sensibiliser à l’impact de leurs activités. Des cyanobactéries ont été retrouvées dans le lac l’an dernier et aussi en 2017.
