Un an après le G7: L’aéroport comme legs concret

Par Karine Dufour-Cauchon 3:45 PM - 4 juin 2019
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Les dirigeants du G7 lors de la photo officielle sur le golf du Fairmont Le Manoir Richelieu. Photo archives

Le Journal présente quelques réactions des principaux acteurs qui ont bénéficié ou collaboré au sommet du G7, qui a eu lieu l’an dernier à La Malbaie du 7 au 9 juin. Rappelons que les chefs d’états des pays suivants étaient représentés : l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni.

L’aéroport comme legs concret

Posant un regard sur le Charlevoix post G7, le préfet de la MRC de Charlevoix-Est, Sylvain Tremblay, considère que l’événement a laissé derrière son passage au moins  trois legs concrets.

1 : Les tours cellulaires installées ont permis d’améliorer la couverture cellulaire. « Sur la route 170, nous avons désormais du signal, alors qu’avant le signal entre Saint-Siméon et La Baie était inexistant. Beaucoup d’autres endroits sont maintenant couverts par le réseau cellulaire, qui s’avère essentiel en 2019. Ce sont des investissements qui n’auraient pas vu le jour avant au moins 50 ans, et encore! »

2 : L’aéroport : « À la MRC, nous avons eu un rôle à jouer sur le plan de la sécurité publique. On était un pivot. On a travaillé surtout pour l’aéroport. Nous avons eu des négociations assez fortes pour avoir des legs concrets. La vente, la location, les travaux et la revente du matériel. Le fait qu’ils ont remis à neuf et repeint l’aéroport, ça nous a laissé 400 000 $. Ils l’ont remis comme fonds disponible pour travailler avec cela. Bien que ça n’ait pas permis de rallonger la piste, cela a permis de laisser un legs concret à la région. »

3 : Le coup de publicité généré et la notoriété de la région à la suite de l’évènement. « Ce dernier héritage paraît moins, mais nous avons réussi à couvrir des marchés qui étaient plus ou moins couverts par la promotion de Charlevoix. Il n’y a qu’à penser au Canada anglais, qui d’habitude ne dépasse pas les frontières de Montréal. Là nous avons atteint des marchés à travers le monde, où des images de Charlevoix ne s’étaient jamais rendus. Une campagne de pub comme celle-ci, ça vaut quelques millions de dollars. Cette retombée, on va la ressentir encore pendant cinq ou six ans. On ne pourrait jamais se payer cela. Cela augmente le potentiel déjà existant de la région en termes de tourisme international. C’est sûr que ça paraît moins pour monsieur et madame tout le monde. En tant que région, on a un travail à faire maintenant afin de conserver ses acquis-là. »

Question : Est-ce que vous considérez que l’événement est plus positif ou négatif pour la région à titre de préfet ?

« J’ai entendu des critiques par rapport au mouvement mondial en tant que tel et sur l’argent investi pour la tenue de cet évènement. En tant que Canadien, je préfère que cet argent-là ait été dépensé chez nous plutôt qu’ailleurs, où il n’y aurait eu aucune retombée. »

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