Les policiers sont maintenant formés pour la défibrillation

Désormais, les policiers seront en mesure d’agir plus efficacement en situation d’urgence vitale.

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale Nationale offre une formation de défibrillation externe automatisée (DEA) aux policiers charlevoisiens.

Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Louis-Philippe Bibeau, explique en quoi ce nouvel outil constitue « un gain pour la chaîne de vie ».

« C’est vraiment de donner un nouvel outil aux policiers pour faire face à des situations auxquelles les policiers étaient déjà confrontés. Ce sont souvent les premiers intervenants dans une situation où une personne a besoin d’assistance pour un arrêt cardiorespiratoire. Les policiers avaient déjà une formation en RCR, maintenant on y ajoute le défibrillateur externe. C’est un gain pour la chaîne de vie », explique-t-il en point de presse.

L’outil “facile d’utilisation” donnera des instructions en temps réel aux policiers lorsque viendra le temps d’effectuer une réanimation. L’appareil “ne requiert pas de formation médicale exhaustive” comme le mentionne M. Bibeau.

Issu d’un projet pilote en 2013, le déploiement de défibrillateurs dans les autos patrouilles de la Capitale-Nationale se veut un outil complémentaire au travail des services ambulanciers.

« On ajoute de nouveaux intervenants capables de faire le RCR et la défibrillation. Tout le déploiement, autant au niveau policier que premiers répondants en général, n’a aucun impact sur le service ambulancier. C’est seulement des intervenants additionnels que l’on ajoute dans la chaîne de survie. Il n’y a aucun impact sur la charge de travail des techniciens ambulanciers de Charlevoix », conclut Sébastien Gaudreault, responsable des services d’urgence au CIUSSS de la Capitale-Nationale.