La qualité plutôt que la quantité

Par Gilles Fiset 28 juillet 2015
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Le Triathlon de Charlevoix a acquis une popularité de plus en plus grande avec les années. L’événement,  cette année, est même arrivé à son point de saturation en ce qui concerne le nombre de participants admissibles. Les organisateurs n’envisagent cependant pas d’expansion pour ne pas gâcher la sauce.

Plus de 550 participants, soit une trentaine de plus que l’an dernier, ont roulé, couru et nagé sous la pluie lors du douzième Triathlon de Charlevoix ce dimanche à Saint-Aimé-des-Lacs. La popularité de l’événement est rendue telle que le site de la compétition est au maximum de sa capacité et ne peut recevoir plus de compétiteurs. « À partir de la première année, on a toujours plus de participants. On est quand même rendu à notre maximum ; on ne pourra jamais rentrer plus de monde ici », affirme

Nicole Lefrançois, organisatrice en chef du triathlon. Son groupe ne veut cependant pas que l’événement prenne de l’expansion ou se relocalise ; il préfère le garder convivial  avec une réputation de qualité reconnue. « Le but c’est d’être confortable dans notre compétition et que ça reste agréable. Les gens nous ont dit préférer aller dans de petits triathlons comme le nôtre parce qu’ils sont mieux reçus. De plus, avec les campeurs, il faut qu’on reste confortable. On veut aussi que ça reste un triathlon familial qui permet de faire ses premières expériences dans la discipline et on ne veut pas se casser la tête avec plus de monde », ajoute-t-elle.

Retombées d’un million $

« L’an passé, on a fait faire une étude sur les retombées économiques et ça dépasse un million $ », dévoile Mme Lefrançois, qui explique cet état de fait par la popularité de son événement à l’extérieur de Charlevoix. « Les gens viennent de l’extérieur et ils ont à se déplacer, se nourrir, se loger. La plupart [des gens] arrivent le jeudi, en famille même. Ça explique les résultats de l’étude », affirme l’organisatrice en chef.

Le triathlon de Charlevoix, même s’il est connu et reconnu à travers la province et possède un méritas du meilleur événement au Québec dans la catégorie 800 participants et moins, attire en effet peu de Charlevoisiens. « Seulement 9 % des participants étaient de la région cette année. Bon an mal an, on a toujours à peu près le même nombre de personnes de la région, affirme Nicole Lefrançois. C’est difficile parce qu’il n’y a pas de club dans la région. C’est difficile de s’entrainer ou de se motiver pour faire du triathlon. Les gens vont se motiver à la course ou au vélo, car il y a beaucoup de compétitions de courses ou de vélo », explique-t-elle. 

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