Entente imminente entre Le Massif et le Club Med: Petite-Rivière sur sa planche à dessin

Par Emelie Bernier 11 mars 2014
Temps de lecture :



L’entente imminente entre Le Massif et le Club Med se précise à Petite-Rivière-Saint-François alors que la municipalité revoit à la hausse son projet d’approvisionnement en eau potable.

Par Émélie Bernier

La semaine dernière, la porte-parole du Groupe Le Massif, Kim Martel, a fait savoir que les négociations entre Le Massif et le Club se poursuivaient et que « c’est de bon augure » pour l’arrivée de ce joueur majeur dans le projet récréotouristique. Dans un article du Soleil, le Club Med confirmait pour sa part qu’une entente était imminente. Une annonce est attendue ce printemps ou à l’été.

Dans la foulée, la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François revoit les plans de son usine d’approvisionnement et de traitement des eaux puisque les besoins en eau potable risquent de fluctuer à la hausse à moyen et long terme en fonction des développements à la base de la montagne.

 « Dans un avenir un peu plus éloigné, on aimerait avoir deux, si ce n’est pas trois fois plus d’eau potable à traiter pour Le Massif. On en est à revoir les plans et devis», résume le maire Gérald Maltais. « C’est sûr qu’il va y avoir un surdimensionnement de la tuyauterie. On a mandaté notre firme pour nous donner les coûts véritables parce qu’il faut revoir notre entente avec Groupe Le Massif et faire notre règlement d’emprunt en conséquence », poursuit le maire.

L’exploitation de villégiature au bas de la montagne et la venue éventuelle du Club Med vont faire évoluer la demande. Un nouveau protocole d’entente devra être signé entre les parties.

La quantité d’eau ne semble pas être un problème, ce qui est confirmé par un hydrogéologue. « Il faut seulement adapter le dimensionnement de la tuyauterie et de l’assainissement pour pouvoir en traiter plus », spécifie le maire. Groupe Le Massif soutient pour sa part que les besoins initiaux n’ont pas changé (voir autre texte).

Quant à savoir si l’option des bassins avec membrane pourrait être retenue plutôt que celle des bassins aérés, qui soulève l’ire de certains citoyens du secteur, le maire admet qu’il doit faire le suivi d’une rencontre ayant eu lieu à ce sujet. « Ce n’est pas mort et enterré. On sait que ça va prendre un concept différent avec le débit prévu dans le projet du Massif.  On n’aurait possiblement pas la possibilité d’agrandir nos bassins, alors à priori, ce serait des étangs aérés selon la technique MBBR, qui fait qu’on peut traiter davantage dans des étangs plus petits et plus rapidement.  On va voir si on est capables d’avoir un concept à membrane au même prix », ajoute le maire.

La révision des plans et devis a pour effet de retarder les travaux qui devaient débuter à la fin de la période de dégel. «Notre souhait est de donner la première pelletée de terre le plus tôt possible en 2014 », conclut Gérald Maltais.

 


Partager cet article