Accident de PRSF: la Commission scolaire fait ses devoirs

13 septembre 2013
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Bien qu’elle croit qu’elle n’a rien à se reprocher dans l’accident mortel du lit d’arrêt de Petite-Rivière-Saint-François, la Commission scolaire de Charlevoix pourrait revoir certaines pratiques en transport scolaire.

« C’est un événement qui nous amène encore à nous demander si nous pourrions mettre en place des mesures de sécurité supplémentaires », résume la directrice générale de la CSC, Martine Vallée. Un processus de remise en question « normal », compte tenu de cette tragédie évitée pour le conducteur d’autobus Jean-Guy Bouchard et ses quatre passagers qui se sont retrouvés dans la trajectoire du camion en perte de contrôle le 3 septembre. Rappelons que le camion a terminé sa course dans le ravin, au bout du lit d’arrêt, sans avoir pus s’arrêter, entraînant le décès du chauffeur.

L’accident a rebondi à la séance des commissaires de mardi où il a été convenu « d’attendre le rapport d’enquête pour aller plus loin », notamment « avec le ministère des Transports. Nous sommes déjà entrain de trouver des solutions pour améliorer la sécurité sur des éléments où nous pouvons le faire. Mais nous devrons encore faire des arrêts dans les côtes », expliquait aux commissaires Mme Vallée.

Un combat quotidien

La discussion a été l’occasion pour le commissaire MichelGauthier, également conducteur d’autobus, de dénoncer la situation sur les routes depuis le début de la rentrée scolaire. « À tous les jours ou presque nous évitons des accidents. Le monde est fou. Les conducteurs sont pressés, ne nous voient pas. En 35 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça. Il y a des endroits où c’est épeurant », commentait-il, donnant des exemple de situations d’insécurité sur les routes 138 et 362. Il a été convenu par la CSC de demander une rencontre avec les deux postes de la Sûreté du Québec dans Charlevoix.

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